Grâce à un jeu varié et une pression insoutenable, les Clubistes sfaxiens surfent sur la vague du succès Le CSS est devenu un adversaire redoutable pour toutes les équipes qui se déplacent à Sfax. En s'imposant de nouveau face à l'équipe de Bab Jédid, les protégés de Ruud Krol confirment leur talent et leur savoir-faire. Ce n'est pas par hasard si le CSS a remporté les deux classicos face à deux grandes équipes, en l'occurrence l'EST et le CA. Les Sfaxiens ont su gérer leur face-à-face avec doigté. Ils n'ont pas lâché la pression et ont essayé de déstabiliser la défense du CA avec des assauts variés et dangereux. Sacré Chaouat ! Après 30 premières minutes difficiles, c'est de nouveau Chaouat qui soulage ses coéquipiers par un but précieux et qui témoigne de la force de caractère de ce joueur. On croyait que les locaux vont enfoncer le clou, mais c'étaient les coéquipiers de Dhaouadi qui venaient menacer Dahmen pour le reste de la première période. En 2e mi-temps, les Sfaxiens ont dominé le jeu, mais sans être efficaces. Cela a semé le doute et la crainte d'encaisser un but qui pourrait être le tournant du match. Le plus important, c'est que cette équipe formée de jeunes joueurs, dont la moyenne d'âge ne dépasse pas les 22 ans, commence à s'outiller de la confiance, de l'expérience et surtout du cran nécessaires pour ce type de rencontres. L'empreinte du coach Krol est claire et on peut deviner que cet entraîneur est en train de préparer une grande équipe qui rappelle celle de 2013. L'exploit du CSS est dû, en grande partie, au travail technico-tactique de l'entraîneur, de l'apport des joueurs et de l'encadrement du bureau, mais cela ne doit pas faire oublier le rôle des supporters qui ont retrouvé l'envie de se déplacer au stade Taïeb-Mhiri pour soutenir leur onze et vivre de bons moments.