L'ex-buteur de la Zliza a eu raison de ses ex-coéquipiers Stade olympique de Gabès. Temps ensoleillé. Assistance moyenne. Pelouse moyenne. Arb. Mehrez Melki. SG bat ASG (2-0). Buts de Lamjed Ameur (73' et 88'). ASG : Chouaya, Ghouma, Guechi, Bouslimi, Chaouech, Nafti, Hedhli, Agrebi, Jerbi, Mouley Abdallah (Mekki), Soudani (Abdelwahed) SG : Hlel, Tlili, Zahou, Rhouma, Ben Sassi, Mida (Maâouani), Orkoma, Gharsallaoui, Abudo, Ameur, Jaziri. Après avoir failli accoucher d'une souris, impression donnée suite à une première période des plus monotones, disputée sur un rythme très lent et avare en occasions de but, le derby gabésien tant attendu a atteint un niveau acceptable, parfois même transcendant en deuxième mi-temps grâce au réveil de la machine «vert et blanc» qui a montré qu'elle a été mieux huilée que celle des «Rouge et Noir». Le match dans le match tactique entre Walid Chettaoui et Lotfi Sellimi a souri au second, plus intelligent dans la gestion de cette dure empoignade et qui visiblement a caché tous ses atouts et toutes ses cartes maîtresses pour la dernière demi-heure de la rencontre. Ses prévisions et ses calculs se sont avérés fructueux et payants avec la bénédiction d'un attaquant de pointe opportuniste et véritable chasseur de buts. En un quart d'heure, le destin est parfois très cruel; l'ex-coqueluche et fer de lance de la «Zliza» va assommer ses ex-partenaires par deux buts de belle facutre, démontrant son sens du placement et son flair de la belle opportunité à ne pas rater. Après avoir ramassé une première fois le ballon du fond de ses filets (73'), le gardien de but du Carrelage, Abdelkader Charaya — autre ironie du sort — qui évoluait lors des saisons écoulées au sein de la «Stayda», va s'incliner une deuxième fois face au même Lamjed Ameur qui ne lui a fait aucun cadeau (88'). Deux buts sur exploits pratiquement individuels ont redonné de la couleur et de la gaieté à un classico qui a finalement tendu les bras au plus audacieux et au plus astucieux sur le plan tactique.