«La matière première existe mais l'encadrement adéquat fait défaut». «La lutte tunisienne a atteint le niveau mondial. Elle a honoré le pays en récoltant plusieurs médailles dans différentes compétions internationales. Toutefois; le nombre de l'élite est très réduit .Nos deux équipes nationales de lutte (libre et gréco-romaine )ne comptent qu' un seul lutteur dans chaque catégorie de poids. Ainsi, il est impossible de programmer une séance d'entraînement collective. Néanmoins, il y a une génération de jeunes lutteurs aux talents prometteurs qui montent, et ce, malgré le manque flagrant d'entraîneurs compétents dans les clubs. La fédération et le département de tutelle doivent intervenir en programmant des stages de recyclage continus pour les entraîneurs car les méthodes de travail changent couramment. Il est inadmissible de faire participer des cadets à un championnat continental sans aucune préparation adéquate et malgré cela, on gagne des médailles . Ceci prouve que la matière première existe et que la lutte ne cesse d'attirer les jeunes. Ainsi, les responsables nationaux doivent profiter de l'occasion pour assurer les conditions favorables à l'amélioration du niveau et la formation des champions, et ce, en multipliant des salles bien équipées et on recrutant des entraîneurs qualifiés pour encadrer des jeunes doués et aux talents fort prometteurs» . «Budgétisation...» «Ainsi , le niveau de la lutte tunisienne s'améliora et le nombre de champions du monde augmentera. Ils bénéficieront certainement d'un programme de préparation riche récoltant des médailles et des titres de haut niveau. Pour ma part, je commence dans une semaine ma préparation pour la saison 2019 qualificative pour les championnats du monde selon un programme bien établi par mon entraîneur et le directeur technique national et budgétisé par le ministère.