Pour la première fois, trois qualifiés aux J.O des jeunes Pour la première fois, la lutte tunisienne sera représentée aux Jeux olympiques des jeunes par trois lutteurs médaillés en or lors des derniers championnats d'Afrique organisés au Nigeria. «La Tunisie a récolté 36 médailles dans cette joute africaine. 11 en or; 19 en argent et 6 en bronze. Certes, la moisson est bonne surtout en la comparant à celle des Algériens et des Egyptiens. Mais la qualification des trois lutteurs, en l'occurrence Khadija Jelassi (73 kg), Mehdi Jouini (51 kg) et Habib Landoulsi (71 kg) aux Jeux olympiques des jeunes au mois d'octobre 2018 en Argentine et tous médaillés en or, demeure une grande performance jamais réalisée dans l'histoire de la lutte tunisienne», précise le directeur technique national Ahmed Khedhri. Toutefois, les équipes de Tunisie auraient pu glaner plus de 36 médailles aux derniers championnats africains. «D'abord, la période de l'organisation de ce championnat africain au mois de février n'a pas profité à nos lutteurs encore au début de la préparation générale, et de plus, la fédération n'avait pas les moyens d'effectuer des stages ou participer à des tournois internationaux amicaux», confia le directeur technique national en précisant que des lutteurs comme Slimane Ben Naceur, Mohamed Amine Guennichi, Ayoub Barraj et d'autres étaient en mesure de monter sur le podium si, bien sûr, ils avaient effectué une préparation adéquate. Quatre rendez-vous importants L'élite tunisienne de la lutte devra prendre part à quatre manifestations internationales importantes, à savoir les Jeux méditerranéens en Espagne, les Jeux africains des jeunes à Alger, Les Jeux olympiques des jeunes en Argentine et les championnats du monde juniors. La direction technique nationale a préparé un programme étoffé et adéquat en effectuant des stages à l'étranger et en prenant part aux tournois internationaux en Espagne, en Georgie, en Serbie, en Croatie et même en Argentine avant le coup d'envoi de Jeux olympiques des jeunes. Mais ce programme risque de tomber à l'eau. «Nous attendons le budget de la tutelle et celui du comité national olympique pour nous assurer de l'application du programme de préparation établi pour notre élite», a confirmé Ahmed Khedhri. Marwa Amri au-dessus du lot Le seul programme de préparation arrêté par la direction technique nationale et validé par la tutelle est celui de la championne Marwa Amri. Elle entame la nouvelle saison par le tournoi de Bulgarie (du 20 au 26 mars):puis elle effectuera un stage en France du 9 au 20 avril prochain qui regroupera 6 pays. Ensuite, elle ira en Allemagne pour un stage ponctué par un tournoi international (début juin prochain) et enfin un ultime stage avant les Jeux méditerranéens en Espagne. Des chances sérieuses Les chances de nos lutteurs dans les compétitions internationales prévues dans le calendrier sont sérieuses. «Outre Marwa Amri, grande favorite aux Jeux méditerranéens, quatre autres lutteurs pourront arracher des médailles», confie le directeur national technique Ahmed Khedhri qui a profité de l'occasion pour mettre en évidence le travail du staff technique national formé d'anciens lutteurs, d'entraîneurs expérimentés et de jeunes mordus et ambitieux. Il s'agit de Mohamed Bergaoui, Mohamed Sayed, Montasser Labidi, Zouhaier Seghaïer, Hassen Mastouri et Abdelkhalek Bahloul. Toutefois, il a précisé que les portes demeurent ouvertes devant tout entraîneur capable de donner le plus à notre élite. Ahmed Khedhri a fait aussi l'éloge du bureau fédéral ayant à sa tête Hassen Kharazi pour le travail accompli qui commence déjà à donner ses fruits .