La pose de ces deux pièces maîtresses représente une étape très importante dans le planning d'exécution de ce projet qui a atteint, jusqu'au mois d'octobre 2018, un avancement global d'environ 50%. La mise en service industrielle du cycle simple avec une capacité de 300 MW est programmée pour le mois de juin 2019. Quant au cycle combiné, il est prévu qu'il soit opérationnel en mai 2020 et qu'il porte la capacité de production de la centrale à 450 MW. La Centrale électrique à cycle combiné de Radès « C » est une centrale thermique en configuration bi-arbres, combinant deux types de turbine : une à combustion (turbine à gaz) et une seconde à vapeur, chacune est reliée à son propre alternateur. Respect des normes internationales La combinaison des deux cycles augmente considérablement l'efficacité énergétique et donne un excellent rendement d'environ 60%, un taux plus élevé que celui des centrales classiques, ce qui permet de réduire grandement la consommation en combustible par cette centrale. En plus de son importance pour faire face à la demande croissante du pays en électricité, tout en respectant les normes internationales en matière d'environnement et de sécurité, ce projet contribue d'une manière significative à la création d'emplois. En effet, le nombre d'ouvriers employés durant la période de réalisation du projet pourrait atteindre jusqu'à 2.000, et le nombre d'employés permanents, qui vont exploiter la centrale, serait d'environ 150. La réalisation de la Centrale électrique à cycle combiné de Radès «C» a été confiée à deux parmi les géants de l'industrie japonaise, Mitsubishi Hitachi Power Systems (Mhps) et Sumitomo Corporation (SC), connus pour leur savoir-faire dans la mise en œuvre des projets de construction de centrales électriques et l'optimisation du rendement énergétique. Il est à rappeler, enfin, que l'accord de prêt entre la Steg et la Jica, l'Agence niponne de coopération, a été signé en juillet 2014, pour un montant d'environ 38,1 milliards de Yen, équivalent à environ 820 MDT, remboursable sur une période de 40 ans, dont 10 de grâce et un taux d'intérêt ne dépassant pas 0,6% l'an.