Fermeture temporaire du Centre de camping d'Ain Soltane Le Centre de camping d'Ain Soltane à Ghardimaou a été, temporairement, fermé, à partir de vendredi, pour des raisons de sécurité, apprend l'agence TAP de sources sécuritaires. Cette décision prise par les autorités régionales intervient après la détection de mouvements de cellules terroristes dans la zone montagneuse proche du Centre de camping, explique-t-on. La localité d'Ain Soltane a enregistré, depuis une quinzaine de jours, un échange de tirs avec des groupes terroristes retranchés sur les hauteurs de Ghardimaou. Tous égaux pour les soins Le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, s'est rendu jeudi au chevet des deux bergers, blessés, dans l'explosion d'une mine, la semaine dernière à Kasserine et hospitalisés à l'hôpital militaire de Tunis. Cité dans un communiqué, le ministre a affirmé que son département assurera la prise en charge médicale entière des deux victimes, au même titre que les militaires. Le ministre a également visité le Sous-lieutenant, Hamdi Fkiri, admis à l'hôpital suite au crash d'un hélicoptère de l'armée le 7 février à la base militaire de Bouficha. AI contre l'état d'urgence Comme toujours Amnesty International (AI) est aux aguets contre toute décision qu'elle juge incorrecte et qui lui permet de vilipender la Tunisie. Pour cette fois encore et dans son dernier rapport (2017/2018), AI relève que les autorités tunisiennes ont continué à renouveler l'état d'urgence et l'ont utilisé pour justifier des restrictions arbitraires au droit de circuler librement. «Les autorités ont renouvelé l'état d'urgence dans l'ensemble du pays à cinq reprises dans l'année, pour des périodes allant d'un à trois mois». Pour Amnesty International, la torture et la maltraitance persistent en Tunisie dans l'impunité totale, faisant observer que le travail de l'Instance nationale pour la prévention de la torture (INPT) créée en 2013, a encore été freiné par le manque de coopération du ministère de l'Intérieur et de soutien financier de la part du gouvernement. Centrale électrique « Radès C» Les travaux de construction d'une centrale électrique à cycle combiné « Rades C « ont démarré, jeudi. D'une capacité de 450 mégawatt et d'un coût de 820 millions de dinars, la centrale devra être réalisée en deux phases, la première devant s'achever en juin 2019 et la seconde en mai 2020. Le rendement de ce projet réalisé par les sociétés japonaises Mitsubishi Hitachi Power Systems et Sumitomo Corporation, atteint 60% soit le plus fort taux au monde, assure le président directeur général de la STEG, Moncef Harrabi. La centrale devra couvrir les besoins supplémentaires croissants du pays durant les prochaines années, tout en respectant les normes internationales de l'environnement et de la sécurité, ajoute-t-il. Le projet devra fournir, 150 emplois fixes et 2000 temporaires. Il est financé par un crédit japonais remboursable sur 40 ans, avec délai de grâce de 10 ans et un taux d'intérêt de 0,6%. Salon de l'agriculture du Nord-Ouest La deuxième édition du Salon de l'agriculture du Nord-Ouest placée cette année sous le signe de la «promotion du secteur de l'élevage» se tiendra, au Kef, du 7 au 9 mars 2018, en collaboration avec l'Union régionale de l'agriculture et de la pêche et le commissariat régional au développement agricole. Vingt-sept exposants sont attendus au salon ainsi qu'une trentaine d'éleveurs et de professionnels. Un prix sera décerné aux meilleurs éleveurs dans les différents domaines de production animale. Lors d'une conférence de presse tenue jeudi, au siège de l'Union régionale de l'agriculture et de la pêche, l'accent a été mis sur la volonté des organisateurs du Salon d'œuvrer à conférer à cet événement une dimension internationale, à partir de l'année prochaine. Améliorer les conditions de vie des militaires Le ministre de la Défense nationale, Abdelkrim Zbidi, s'est rendu, jeudi, à la Direction générale du génie militaire. Il a pris connaissance de la marche du travail au sein de cette direction et de l'état d'avancement de nombre de projets en cours de réalisation. Le ministre a, à cette occasion, insisté sur la nécessité de définir les priorités en matière d'infrastructure pour les unités déployées dans les zones frontalières du sud-ouest et sud-est du pays. Il a souligné l'importance de garantir une bonne planification et une bonne programmation et de parachever les projets dans les délais impartis tout en respectant les normes de qualité. Il a, en outre, appelé à améliorer les conditions de vie des militaires et à bien les encadrer.