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Les égouts, éternel cauchemar des habitants
Aïn Zaghouan — Eaux usées anarchiques
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 12 - 2018

Un véritable lac d'eaux croupies et malodorantes a envahi la rue face à quelques villas dans la zone de Aïn Zaghouan, dégageant toute la journée de mauvaises odeurs qui forcent les habitants à garder leurs fenêtres closes.
La situation n'est pas nouvelle et date de quelques décennies: le traitement et l'épuration des eaux usées en Tunisie demeurent sous-développés, faisant peser sur le pays un coût sanitaire, environnemental et économique exorbitant.
Dans un pays en situation de pénurie d'eau absolue à l'instar de la Tunisie, il est indispensable d'intégrer dans sa gestion la valorisation économique de chaque goutte d'eau et tout particulièrement les eaux usées domestiques. Or, ce n'est plus le cas dans notre pays où plusieurs régions font face, aujourd'hui, à une situation médiocre, causée par le flot des eaux des canaux d'assainissement.
Le dernier cri lancé par les habitants d'Aïn Zaghouan doit être entendu comme l'expression d'un ras-le-bol face à l'indifférence et à l'insuffisance au niveau du rendement de l'Office national de l'assainissement (Onas), censé être le «gestionnaire du réseau d'assainissement et le principal intervenant dans le domaine de la protection du milieu hydrique et de la lutte contre toutes les sources de pollution».
En effet, dans une petite rue tranquille d'Aïn Zaghouan, juste en face du Lac 2 et des Tunisia Mall, un regard d'égout déverse sans arrêt depuis plus de trente jours des eaux usées. D'ailleurs, ce genre d'incidents n'est guère une surprise. Malgré deux réclamations déposées par le propriétaire de la résidence située juste en face du regard, l'Onas n'a pas bougé le petit doigt pour intervenir et mettre fin à ce cauchemar sanitaire qui menace la santé d'une centaine de personnes.
Dépollueur-payeur
Dans une situation pareille, le plus souvent, les responsables de cette institution ont cette fâcheuse tendance soit à imputer la responsabilité de ce dérapage à l'inconscience des citoyens, soit à déclarer qu'une étude est en cours pour résoudre définitivement ou en partie le problème. Mais cette fois-ci, c'est le silence qui est à l'honneur. La situation se dégrade davantage et un véritable lac d'eaux croupies et malodorantes a envahi la rue face à quelques villas, occasionnant toute la journée de mauvaises odeurs qui forcent les habitants à garder leurs fenêtres closes.
«Non seulement, nous devons toute la journée garder nos fenêtres fermées à cause des mauvaises odeurs, mais aussi à cause de la recrudescence de moustiques et de mouches qui ont envahi la zone. Quand je parle de mauvaises odeurs, je devrais plutôt parler d'odeurs pestilentielles qui vous prennent à la gorge», indique l'un des locataires de la zone.
Les risques sanitaires confirmés par plusieurs médecins existent maintenant avec la présence de ces eaux croupies, infectées, malodorantes et stagnantes qui envahissent la rue et les bois avoisinants, sans compter les risques d'infection véhiculés par les moustiques et les mouches.
«On a appelé le numéro de relation avec les citoyens (1820). Le service nous a répondu que la réclamation était maintenant au niveau de la délégation de La Marsa qui n'a pas du tout réagi malgré des relances appuyées faites par l'Onas Tunis. Face à cette indifférence et à ce mépris, les habitants d'Aïn Zaghouan viennent de signer une pétition pour alarmer encore une fois de plus le personnel de l'Onas au problème sanitaire crucial qu'ils sont en train de connaître depuis plus d'un mois et une plainte officielle contre cette institution est en train d'être constituée pour mettre terme à ce véritable cauchemar sanitaire qui est la responsabilité totale de l'Onas», souligne notre interlocuteur.
Il ajoute que cette population n'est pas responsable de cette situation catastrophique, dont elle est la première victime. Elle ne peut pas s'adapter à un état de fait qu'elle ne peut modifier. D'où la nécessité de changer cette réalité amère. Le niveau sanitaire actuel s'accompagne d'une augmentation du rejet d'eaux usées, composées des eaux grises (douches, vaisselle, lessive) et des eaux vannes (toilettes). Les réseaux d'évacuation collectifs ‘'sauvages'' posent un sérieux problème de pollution et de santé humaine. D'où la nécessité de mobiliser la société civile et les communautés locales pour provoquer des changements et trouver une solution radicale à ce problème qui dure depuis longtemps.


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