L'Espérance, triple championne d'Afrique et championne arabe en titre, a connu une belle moisson en 2018. Elle fera tout pour continuer sur sa lancée en visant l'excellence en 2019, l'année de son centenaire. L'année 2018 tire à sa fin. Elle aura été l'une des plus belles années pour l'Espérance Sportive de Tunis puisque le doyen des clubs tunisiens a réalisé une belle razzia en s'adjugeant le titre continental de la Champions league et le sacre du championnat de Tunisie qu'il a ajoutés à la couronne arabe des clubs champions dont il est le détenteur depuis la fin de l'année 2017. Ces formidables succès viennent enrichir le tableau de chasse de l'Espérance qui fêtera en 2019 son centième anniversaire. Le premier club séculaire tunisien ne s'arrêtera sûrement pas là car ses ambitions et sa voracité sont tellement grandes qu'il convoitera encore et toujours des titres locaux et internationaux. Dans ce contexte, et après avoir pris part à l'honorifique Coupe du monde des clubs qui a eu lieu récemment aux Emirats Arabes Unis, le club «sang et or» croisera le fer, dans un cadre similaire, avec son homologue marocain le Raja de Casablanca en visant la supercoupe africaine dont le duel aura lieu au mois de février à Doha (Qatar). Et ce sera là la première opportunité qui s'offrira à l'Espérance pour entamer une nouvelle chasse aux titres pour le compte de l'année 2019. Ce sera sûrement un catalyseur qui boostera l'équipe de Bab Souika à aller toujours de l'avant et à continuer à s'imposer sur le plan continental. C'est un objectif que tous les supporters des couleurs «sang et or» veulent voir atteint. Ce sera comme la cerise sur le gâteau. Une nouvelle consécration qui suffira à elle seule à marquer déjà l'année 2019 d'une pierre blanche et d'ancrer la suprématie des protégés de Mouine Chaâbani à l'échelle africaine. Différer les départs après 2019 L'année 2019 sera donc celle de tous les défis et celle d'une nouvelle battue pour rafler le maximum de titres et de satisfactions. Pour ce faire, l'on est consciemment persuadé à l'EST que le tableau de chasse doit être préservé, voire renforcé. Ainsi, les meilleurs joueurs de l'Espérance comme Franck Kom, Fusseini Coulibaly, Khalil Chamam, Aymen Ben Mohamed, Sameh Derbali, Saâd Bguir et Ghaïlane Chaâlali dont les contrats expireront le 30 juin prochain, ne seront pas libérés. C'est que l'on tente déjà de les convaincre de continuer avec le triple champion d'Afrique au moins jusqu'à la fin de 2019, année des festivités du club qui seront animées en grande pompe. Mais pour convaincre certains de ces joueurs qui sont dans le collimateur de plusieurs clubs européens et arabes, il faudra les intéresser justement sur le plan financier. A ce propos, l'Espérance et à sa tête son président, Hamdi Meddeb, ne lésinera sûrement pas sur les moyens de persuader ces joueurs qui alimentent la convoitise de beaucoup d'autres clubs de continuer leur aventure avec le club qui a énormément contribué à la notoriété qu'ils ont acquise. Mieux encore, l'on compte énergiquement renforcer l'équipe fanion de l'Espérance par d'autres éléments capables d'apporter le plus et de la rendre encore plus impressionnante. L'opération a déjà commencé par l'enrôlement du jeune talent prometteur, l'Algérien Tayeb Meziani (22 ans) qui est un attaquant polyvalent. Ce joueur international engagé avec l'EST pour trois ans et demi ne sera pas le dernier à prendre le chemin du Parc B. La chasse aux oiseaux rares pour pourvoir les postes «problématiques» à l'Espérance ne s'arrêtera pas à ce recrutement. Bien au contraire, elle continuera de battre son plein jusqu'à ce que l'Espérance devienne plus redoutable encore.