• Mettre en œuvre des programmes et des études destinés à encadrer les jeunes et à les prémunir contre les dangers de la déviance comportementale, l'extrémisme et le terrorisme • Multiplier les espaces de dialogue et de concertation entre la jeunesse maghrébine et euroméditerranéenne Les participants au 22e Symposium international du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD), organisé, les 2 et 3 novembre, sur le thème: "La jeunesse et les défis d'aujourd'hui", dans le cadre des festivités nationales marquant la célébration du 23e anniversaire du Changement du 7-Novembre, saluent la teneur du discours adressé par le Président Zine El Abidine Ben Ali à l'ouverture de ce symposium. Ils saluent, également, la réaffirmation par le Chef de l'Etat, dans ce discours, que l'édification d'un monde plus sûr, plus stable, plus juste et plus développé, à l'abri des conflits, de l'extrémisme et des diverses manifestations de fanatisme et de terrorisme, est tributaire du degré d'intérêt accordé à la jeunesse et de l'attachement à l'éduquer dans le culte des valeurs et des idéaux universels et à la préparer au mieux à être à la hauteur des espoirs fondés sur elle. Le rapport final ayant couronné les travaux du Symposium international souligne l'accent mis par le Chef de l'Etat sur l'importance de la responsabilité civilisationnelle que partagent l'ensemble des Etats et des sociétés et toutes les instances et organisations internationales spécialisées, à travers leur rôle en matière d'approfondissement de la prise de conscience quant à l'importance de la jeunesse, de soutien aux efforts en faveur de sa promotion et de volonté d'être à son écoute et de prendre en compte ses préoccupations et attentes, ainsi que sur la nécessité d'offrir à la jeunesse davantage de perspectives et de la doter des attributs de l'efficacité et de la capacité à faire front aux difficultés et à relever les défis. Le document final relève, d'autre part, les significations de la concomitance de la tenue de ces assises avec la célébration de l'Année internationale de la jeunesse, proclamée par l'Assemblée générale de l'ONU à l'initiative de la Tunisie. Il souligne, également, les recommandations avancées par le Président Zine El Abidine Ben Ali dans son discours d'ouverture adopté, à l'unanimité, par les participants au symposium en tant que document de référence, lesquelles recommandations appellent à mettre à contribution l'Année internationale de la jeunesse, compte tenu de l'importance cruciale qu'elle revêt dans l'approfondissement de la prise de conscience des questions liées à la jeunesse mondiale et des défis et enjeux qui en découlent, et à accorder une attention majeure aux orientations fixées dans le "Guide de l'Année internationale de la jeunesse", publié par l'ONU. Ce document met en valeur l'affirmation faite par le président du RCD sur la nécessité d'adopter une approche globale et cohérente, au sein de laquelle se complètent les dimensions éducative, culturelle et médiatique, afin de permettre aux jeunes d'acquérir des repères qui s'adaptent au mouvement du progrès et de développement du monde et consacrent, ainsi, les constantes et les nobles valeurs humanistes, outre l'impératif d'initier les jeunes d'aujourd'hui, décideurs de demain, à assumer les responsabilités et à participer à la gestion des affaires publiques. Il comporte, par ailleurs, une synthèse des différentes communications et conférences données durant les trois séances du symposium par des chercheurs, des hommes politiques et des penseurs de renommée, venus de pays frères et amis. Ces communications ont traité de trois principaux thèmes, en l'occurrence : "La jeunesse et le changement de repères", "La jeunesse et la révolution numérique" et "Jeunesse et participation politique". Le rapport final présente comme suit les propositions et recommandations issues des travaux du symposium: – Inciter les partis politiques, les hommes de culture et les intellectuels à raviver et à initier les jeunes aux nobles valeurs universelles afin qu'ils ne soient plus en butte à la déviance ou au repli sur soi, et qu'ils résistent aux mauvaises habitudes de la société de consommation. – Exhorter la société civile à mettre en oeuvre des programmes et des études destinés à encadrer les jeunes et à les prémunir contre les dangers de la déviance comportementale, l'extrémisme et le terrorisme. – Œuvrer à instaurer un système international efficace d'alerte contre les risques numériques. – Elaborer des stratégies et des programmes de sensibilisation visant à optimiser l'utilisation du réseau Internet et à mettre en garde contre ses méfaits, notamment durant les premières années d'études. – Créer une série de mécanismes favorisant le repérage des surdoués, parmi les enfants et les jeunes, dans les domaines scientifiques et technologiques, en vue de faciliter leur encadrement et leur orientation vers une meilleure exploitation de ces technologies. – Multiplier les espaces de dialogue et de concertation entre la jeunesse maghrébine et euroméditerranéenne, et veiller à mieux faire connaître les réussites accomplies par les jeunes dans les différents secteurs au moyen des technologies de l'information et de la communication. – S'employer à identifier de nouveaux modes d'incitation des jeunes à s'impliquer davantage dans la gestion des affaires publiques et à adhérer à l'action politique. – Enraciner les valeurs de militantisme, de bénévolat et de citoyenneté chez les jeunes, de manière à les habiliter à contribuer de manière agissante aux différentes formes d'action collective positive et à intégrer les structures et les formations politiques ainsi que les différentes composantes de la société civile. – Garantir un climat social favorable à la diffusion de la culture de participation dans les rangs des jeunes, à travers une approche globale qui hisse les jeunes au rang d'acteurs de développement dotés de compétences et d'aptitudes qui leur permettent de participer à la chose publique et d'être la solution et non le problème. – Exploiter l'engouement des jeunes pour les nouvelles technologies de l'information et de la communication afin de promouvoir leur participation politique virtuelle. – Réaffirmer l'importance du rôle des médias dans le développement du sens civique chez les jeunes et leur incitation à s'impliquer davantage dans la sphère de l'action politique.