Le ministre de l'Agriculture a recommandé l'accélération de l'activation du fonds, en publiant, dans les meilleurs délais, l'appel d'offres en vue de sélectionner la société qui sera chargée de la gestion du fonds et de conclure une convention entre elle et le ministère des Finances. Accélérer l'activation du Fonds de compensation des dégâts subis par les agriculteurs suite aux catastrophes naturelles : tel est le principal message émis par Samir Taieb, ministre de l'Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, lors de la séance de travail tenue le 25 décembre et qui a été consacrée à faire connaître le Fonds de compensation des dégâts agricoles suite aux catastrophes naturelles. Cette réunion a vu la participation des directeurs généraux des directions centrales ainsi que des délégués régionaux du développement agricole. Au cours de la séance de travail, le ministre a considéré ledit fonds un acquis pour l'agriculture et les agriculteurs. Il va permettre de traiter les difficultés auxquelles sont confrontés ces derniers et qui concernent les catastrophes naturelles non assurées comme la sécheresse, les inondations, les vents, les bourrasques et la neige. Cahier des charges Ces phénomènes causent annuellement des pertes financières importantes pour les agriculteurs. L'orateur a souligné, par ailleurs, que les textes juridiques et réglementaires du fonds ont été promulgués. Actuellement, un cahier des charges est en cours de préparation afin de lancer un appel d'offres national permettant de choisir la société d'assurances qui aura pour tâche de gérer le Fonds en question. Le ministre a recommandé l'accélération de l'activation du fonds en publiant, dans les meilleurs délais, l'appel d'offres en vue de sélectionner la société qui sera chargée de la gestion du fonds et de conclure une convention entre elle et le ministère des Finances. M. Taieb estime nécessaire aussi d'assurer la vulgarisation et la sensibilisation des agriculteurs et des pêcheurs appelés à adhérer au fonds. Tous les intervenants, particulièrement les organisations professionnelles agricoles et les sociétés mutuelles des services agricoles, sont invités à informer leurs adhérents sur l'importance de ce fonds.