Sans stratégie et sans défense, le CA a raté ses débuts en phase de poules en Ligue des champions. Les dernières déconvenues du Club Africain face à l'EST et le SC Constantine ont été le fait d'une succession d'erreurs défensives, payées cach. Il suffirait de revoir le placement de cette défense composée de Boukhtir, Ifa (avec ses kg en plus), Jaziri et Abdi, pour se rendre compte de la naïveté et le manque de rigueur qui ont permis aux «Sang et Or» en Ligue 1 et aux Algériens de Constantine en Ligue des champions de gagner et de marquer des buts. La défense, c'est pourtant ce qui donnait le tournis à l'entraîneur Chiheb Ellili, incapable d'écarter Bilel Ifa, l'Algérien Belkhiter et le faible Abdi. Pour avoir une bonne défense, il faut des défenseurs techniquement forts, une bonne concentration et un jeu en fonction de leur lecture en fonction de leurs adversaires. Face au SCConstantine, la défense clubiste a été vulnérable tout au long du match. Les attaquants algériens étaient assez maladroits et auraient pu marquer pendant toute la rencontre. Avec Ifa, Jaziri et Abdi, les chances clubistes seraient assez minimes pour faire carrière en ligue 1 ou en ligue des champions. Chiheb Ellili a manqué de clairvoyance et de casting comme ce fut face au CSS et à l'ESS. Il l'a refait avec le CA : résultat : une défaite en ligue des champions qui peut compromettre les chances clubistes d'aller loin, certes, l'effectif est assez limité, mais l'entraîneur aurait pu choisir un milieu de terrain consistant. Il cache ses faiblesses in incorporant des jeunes tels que Salhi, M'chareg et Khamssi. Face aux Algériens, l'ensemble clubiste a manqué de profondeur et de percussion. Les occasions étaient seulement sur des balles arrêtées, cela confirme l'incapacité de ses joueurs d'être clairvoyants et décisifs. Le milieu de terrain était mal contrôlé par des joueurs pourtant expérimentés tels que Khalil, Darragi et M'chareg, les replis de soutien mal orchestrés n'ont pu éviter les débordements et les dédoublements algériens, ce qui a abouti à une attaque clubiste amorphe et inefficace. Le coaching de Chiheb Ellili a été fatal aux Clubistes. Après les rentrées de Rodriguez, de Saraseou et M'chareg, le jeu devint décousu et sans relief. Le penalty sifflé après un festival de Chamakhi a mis à nu les carences offensives. Le penalty fut raté par ledit joueur. Chiheb Ellili aurait pu ordonner à Darragi, Dhaouadi, Ifa ou Abdi, de tirer le penalty. Le geste de Chamakhi démontre qu'il y a une indiscipline au sein du groupe. Il n'y a pas de discipline au sein du groupe… Ce ratage a été fatal puisque les Algériens ont profité d'un fléchissement psychologique pour mener un contre-attaque et marquer ce fameux but de la victoire. Cette défaite a été un échec pour Chiheb Ellili. Il a refait la même stratégie qu'avec l'ESS.