Rencontre Rencontrée, dans les rues de Sidi Bou Saïd où elle aime à se perdre, Mazarine Pingeot, la fille du président Mitterrand, écrivain et philosophe. Elle vient souvent en Tunisie où elle participait, il y a quelque temps, à une conférence. Mazarine Pingeot accompagne, à Tunis, son époux Didier Lebret. Cet ancien diplomate avait récemment organisé le 17e Sommet de la Francophonie à Erevan. On se demande si on ne lui confiera pas l'organisation du prochain Sommet de Tunis en 2020. El Seed à Londres Le plus célèbre des calligraffeurs, celui qui a inventé cette forme de street art désormais entrée dans la tradition artistique et ayant créé école et disciples, le Tunisien El Seed expose actuellement à Londres à la Lazincgallery. Il y présente une série d'œuvres rassemblées sous le titre de Tabula Rasa, nouvelle veine de l'artiste qui continue de marier avec talent et virtuosité la calligraphie et le graffiti Histoire de livres Trois signatures de livres cette semaine sont à signaler : la première est celle de l'ouvrage de Leila Temim Bellili paru aux éditions Script : «Sous le toit de l'empire». Cela avait lieu à l'espace Musk and Amber, vendredi dernier. La seconde aura lieu jeudi prochain, à Paris, à la librairie Galignani, librairie bien connue des auteurs tunisiens qui y présentent souvent leurs œuvres. Il s'agit du livre d'un ami de la Tunisie, cette fois-ci, l'ancien ministre des Affaires étrangères français, Hervé de Charrette : «Opération : Les raisins de la colère», ou «l'histoire secrète d'un succès diplomatique français». La troisième enfin, également à Paris, à l'Hôtel de Ville, sera celle de la jeune Tunisienne Sonia Braham qui signera samedi son récit : «Mère Méditerranée» Femmes de Méditerranée La 15e rencontre du réseau «Femmes de Méditerranée» se tiendra cette année à Zarzis, du 7 au 10 de ce mois. Des femmes de différents univers, venues du monde de la politique, des affaires, des médias, ou de l'art seront réunies en conclave durant trois jours pour évoquer les problèmes de la Tunisie d'aujourd'hui, et essayer ensemble d'entrevoir des solutions, ou du moins des voies à suivre, des expériences à tenter, des projets à élaborer. Hommage à Olivier Clement Cacoub ? Il y a dix ans disparaissait Olivier Clément Cacoub, l'un des plus grands architectes tunisiens. A celui-ci, on doit la construction de palais, d'hôtels, d'édifices publics. C'est lui qui inspira le vocabulaire architectural de la jeune Tunisie alors en devenir. Et s'il poursuivit en Europe et en Afrique une brillante carrière, il n'en demeure pas moins que le corpus tunisien constitue la plus grande partie de son œuvre. Des étudiants lui consacrent des thèses, mais à ce jour, aucun hommage public ne lui a été rendu. N'est-il pas temps de rendre à César ce qui revient à César et d'organiser une grande exposition consacrée à ce grand bâtisseur ? Tunisie à Versailles Qui l'eut cru ? L'empreinte de la Tunisie est largement présente nous dit- on dans le grandiose palais de Versailles, l'un des plus prestigieux monuments de l'Histoire de France. L'historien Khaled Hizem en retrouve la trace et le souvenir, tant dans la mémoire des relations diplomatiques entre les deux pays que dans les somptueux matériaux utilisés pour la décoration de l'illustre résidence royale. Nous sommes heureux de le découvrir