«Dans notre football, rien n'est clair. Pas de couverture sociale pour les joueurs dont plusieurs s'acquittent à titre personnel. Pas d'assurance apte de couvrir les frais de soins, ce qui influe négativement sur le rendement du joueur, à tel point qu'il abandonne. En 1998, j'ai subi une intervention chirurgicale qui a mis fin à mes activités avec l'équipe nationale. Prenant l'exemple du joueur du CSS, Brinis, victime d'un accident routier. Il n'y a pas de couverture sociale ni pour le joueur ni pour l'entraîneur». «Parler pour ne rien dire!» En 2010, les responsables du football marocain ont décidé de revisiter l'expérience tunisienne concernant le semi-professionnalisme, tout en décrétant des lois solides et applicables que les clubs ont respectées à la lettre. Tous les joueurs et tous les entraîneurs sont assurés. Tous les joueurs, ainsi que tous les clubs payent leurs impôts. Et maintenant, au Maroc, les responsables du football discutent de l'appartenance des équipes à des sociétés pour les parrainer. Or, chez nous, on parle dans le vide. Parler pour ne rien dire ! Pourtant, nul n'est censé ignorer la loi.