Pour l'ancien international marsois, seuls les clubs qui ont l'expérience de la Ligue 1 y resteront, car ils retrouvent leur rang habituel. Pour les autres, ils ne feront pas long feu parmi l'élite. Une saison, deux tout au plus, et ils s'en iront. «En football, chaque club a son rang habituel. Il y a des clubs qui évoluent traditionnellement en Ligue 1, d'autres en Ligue 2. Pour mériter sa place parmi l'élite, il faut des années de travail et, surtout, un bon nombre de saisons passées parmi l'élite pour s'y habituer et gagner en expérience. Concernant mon club, l'Avenir Sportif de La Marsa, il n'est pas à sa place habituelle. Le rang de l'ASM est parmi l'élite. Par ailleurs, ce que nous avons démontré en seizièmes de finale de la Coupe de Tunisie face au CSS et lors des matches amicaux disputés contre l'EST et le CA prouve que nous méritons amplement de réintégrer la Ligue 1. Vous savez, en football, les erreurs arbitrales et parfois un penalty litigieux peuvent causer la relégation d'une équipe en division inférieure ou la priver de retrouver son rang habituel. A mon humble avis, une équipe comme le Croissant Sportif Chebbien ne résistera pas longtemps en Ligue 1. Je lui donne une saison avant de retrouver de nouveau la Ligue 2 pour la simple et bonne raison que ce club n'a pas les moyens financiers et humains pour concourir et tenir tête aux cadors, sans compter que ses responsables n'ont pas l'expérience de la Ligue 1. Idem pour l'Avenir Sportif de Soliman au cas où il accéderait lui aussi à la Ligue 1. Par contre, des clubs comme l'Olympique de Béjà, l'Espérance Sportive de Zarzis et l'Avenir Sportif de La Marsa ont les moyens et l'expérience nécessaires pour rester en Ligue 1. Car la place habituelle de ces trois grands clubs est de se trouver parmi l'élite. Si l'OB, l'ESZ et l'ASM se trouvent actuellement en Ligue2, c'est qu'ils ont connu une mauvaise passe qui a provoqué leur relégation au deuxième rang. C'est aussi à cause du peu de moyens financiers dont disposent ces trois clubs. Le football d'aujourd'hui ne se joue pas seulement sur le terrain. Il faut avoir aussi les moyens de ses ambitions. Pour résumer, les clubs qui, historiquement, sont des équipes formant l'élite sauront préserver leur place, une fois retrouvée. Pour les équipes qui accèdent pour la première fois de leur histoire aux premières loges, ce ne sera pour eux qu'un joli rêve fait les yeux ouverts, sans plus. Un bonheur qui ne durera qu'une saison, deux tout au plus. Après un court passage chez l'élite, ces clubs devront retrouver leur rang habituel en deuxième division».