L'ex-buteur clubiste estime que le niveau affiché par la sélection sous la houlette d'Alain Giresse est assez satisfaisant. «En dépit de la défaite concédée face aux Algériens en amical (1-0), je dirai que dans l'ensemble, je suis vraiment très satisfait de la prestation de l'équipe nationale. J'ai vu de belles phases de jeu, notamment lors de la rencontre face à l'eSwatini et en seconde mi-temps face à l'Algérie où on a créé pas mal d'occasions. Il y a également une bonne approche tactique et une discipline remarquable. Il faut dire que le nouveau sélectionneur, Alain Giresse, semble avoir marqué son territoire. Nous sommes sur la bonne voie. Sur le plan offensif, on s'est montré efficace face à l'eSwatini et on a également menacé les Algériens à maintes reprises, les indices sont vraiment positifs». «Nous sommes sur la bonne voie» «Je suis aussi satisfait du rendement du compartiment défensif qui a été solide, cela ne peut que nous donner plus d'assurance. Le retour de Youssef Msakni a été également très encourageant. C'est un joueur très technique, doté d'un potentiel incontestable. Il peut bouleverser une rencontre sur un geste technique ou une accélération, c'est un vrai chef d'orchestre. Concernant le jeune attaquant du CSS, Firas Chaouat, on est d'accord que c'est un joueur très prometteur ayant un très bon niveau. Nous ne devrions pas être si sévères avec lui. Il est encore jeune et il a une très grande marge de progression. L'avenir lui appartient. Ainsi, sur l'ensemble des deux rencontres et en dépit des absences bien nombreuses, Giresse a tenté de faire tourner son effectif afin de mieux connaître son groupe et mettre en place l'équipe qui se rapprochera le plus de la compétition officielle. C'est très important pour un nouvel entraîneur. Les débuts de Giresse sont très satisfaisants. Néanmoins, il reste encore du travail à faire, beaucoup de travail même. La préparation à la CAN est loin d'être achevée. Là-bas, il y aura de grandes équipes animées par des joueurs évoluant dans des clubs de très haut niveau, ce qui n'est pas le cas pour nous. Et finalement, rien n'est acquis, lors d'une rencontre en Coupe d'Afrique tout est possible. Il faut bien se méfier et avoir les pieds sur terre afin d'espérer aller le plus loin possible».