L'international sfaxien et ses camarades espèrent rééditer le coup comme face à Al Merrikh, il y a trois ans Le déplacement à Khartoum ne vous évoque-t-il pas certains sentiments de bonheur et de nostalgie? Assurément, puisque nous avons réussi, à peine trois ans presque jour pour jour, une brillante prestation face à l'autre grand du football soudanais, Al Merrikh. Ce jour-là restera mémorable dans nos esprits, tant nous avons étalé à l'occasion une force de percussion qui nous avait permis de terrasser l'adversaire en l'espace des vingt premières minutes par un triplé qui se passe de commentaire. Le public soudanais, présent au stade d'Oum Dormane, n'a pas manqué à l'occasion de nous saluer avec beaucoup de respect. Comment entrevoyez-vous ce nouveau défi face à un autre grand du football soudanais ? Ce sera aussi dur et aussi compliqué, puisque les deux équipes se connaissent maintenant. Mais ce que je prévois, c'est que l'avantage que nous avons sur les plans du moral et de la technique va nous conforter dans notre tâche tout en demeurant attachés aux principes tecnico-tactiques qui nous avaient deblayé la voie du succès au cours de la précédente sortie à Oum Dormane. Sur quels aspects comptez-vous miser ? Sachant bien qu'Al Hilal dispose d'un entrejeu entreprenant et d'une ligne d'attaque percutante, nous nous évertuerons à fermer les accès menant à nos bois par une bonne occupation du terrain et une défense haute, susceptibles de tenir en respect l'adversaire. Quel serait le scénario idéal? Parvenir à prendre l'avantage à la marque dès la première demi-heure, ce qui constituerait pour l'adversaire un coup difficile à digérer. La suite sera plus facile à gérer, grâce à notre expérience consommée des grands chocs et notre bonne organisation collective.