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Les polythèmes de Jamel Chaouki Mahdaoui
Autrement dit... -par Bady Ben Naceur-
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 11 - 2010

Les œuvres de l'artiste(*) sont peintes à partir des notions de temps, de mémoire, d'éphémère. En ce sens, ces polythèmes de Jamel Chaouki Mahdaoui sont polysémiques, c'est-à-dire que leur signifiant renvoie à plusieurs signifiants à la fois, à plusieurs registres que l'on a du mal à décrypter du premier coup.
Un peu comme dans les peintures de Michaux ou, de veine plus surréaliste encore, chez Salvador Dali.
Des images comme arrachées à la lêpre d'un mur et, qui, sur la toile, vont se réorganiser pour se présenter sous des formes différentes.
Ces polythèmes, sortes de jardins de visages et de paysages, sont comme des peaux tatouées qui chantent par leurs couleurs ambrées et la chaleur des atmosphères qu'elles répandent. Une polyphonie aux «lueurs maraboutiques», au «soufisme» exaltant l'amour suprême, aux «variations sur une âme», aux «ailes du désir», à la «cité écarlate», et dans «le jardin d'Alyssa», pour ne citer que ces titres évocateurs du règne sublime de l'imaginaire. Dans le domaine de l'art — pour reprendre Nietzsche —, c'est encore «cette bonne volonté de l'illusion» qui fait que même en tant qu'«éternelle imperfection», imperfection que nous portons «sur le fleuve du devenir», c'est «une déesse dans notre idée et [que] nous sommes enfantinement fiers de la porter».
La peinture de Jamel Chaouki Mahdaoui navigue à contre-courant des tendances de l'art, car elle n'a rien à voir avec le règne de la temporalité : ni moderne, ni post-moderne, ni de quelque tendance que ce soit. Les images qu'elle nous révèle sont pareilles à ces images proustiennes captées du filtre de la mémoire. Des «schèmes» comme ceux définis par Bergson lorsqu'il nous parle du «cône» qui irrigue et filtre ces images d'un passé pourtant révolu. En somme, des images virtuelles et réapparues dans un désordre total et que l'artiste va réorganiser selon ses humeurs, parfois ses colères. Jamel Chaouki Mahdaoui est, en ce sens, un poète de l'image. C'est le verbe qui va concourir à «nourrir» l'image, à l'exalter, à la métamorphoser en œuvre d'art avec ses assises, ses perspectives, ses physionomies.
C'est pourquoi, nous avons dit que ces images sont des sortes de jardins de visages et de paysages à travers lesquels le spectateur peut pénétrer à loisir, excité par les atmosphères poétiques qui ne laissent pas indifférents.
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(*) Son exposition se tient actuellement à la Galerie du Golf, à La Soukra


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