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Si près, si loin!...
Les équipes tunisiennes et les coupes d'Afrique
Publié dans La Presse de Tunisie le 06 - 12 - 2010

Les faiblesses conjoncturelles s'ajoutent aux insuffisances perpétuelles, les options fantaisistes s'accumulent, les principes se diluent, la cohérence s'évanouit. Tout glisse comme si ça ne finissait pas…
Le beau et le faux — C'est pour aujourd'hui ou pour demain ? — Là où ça fait mal
On dit qu'une équipe avertie en vaut deux et quelque part l'on espérait quand même que les ennuis et les atermoiements passés devraient servir pour les clubs tunisiens de leçon, ou encore de garde-fou à de nouvelles dérives. On ne voudrait pas ici trop alourdir, mais sur les détails, il y a lieu de s'inquiéter à la vue de l'incapacité de ces équipes à se frayer un chemin en compétition africaine. C'est la perte de pensées et d'idées susceptibles de faire avancer les choses.
Le problème se situe au niveau du groupe, des individualités, des noms, des aptitudes et des compétences. Autant dire que ce qui a été entrepris ici et là ne reflète pas les véritables besoins de ces équipes, autant dire que les choix ne sont pas aussi indiqués qu'on voulait le faire croire
On ne saurait suffisamment l'exprimer, mais à travers ce que les équipes tunisiennes ne cessent d'accumuler dans les épreuves africaines, notamment au stade final de la compétition, elles donnent aujourd'hui l'impression de subir des contrariétés qui les placent de plus en plus dans des situations inconfortables au moment où elles sont pourtant à deux doigts de la consécration.
Les années passent et on ne sait pas encore comment rebondir. Cela ne date pas d'aujourd'hui car il est établi que depuis que ces équipes avaient commencé à pâlir, personne n'a voulu en convenir par crainte d'on ne sait quoi, par indifférence ou encore par aveuglement. Autant que cette perte sèche, c'est l'enclenchement pernicieux d'un mécanisme incontrôlable et qui nous semble le plus inopportun : les faiblesses conjoncturelles s'ajoutent aux insuffisances perpétuelles, les options fantaisistes s'accumulent, les principes se diluent, la cohérence s'évanouit. Tout glisse comme si ça ne finissait pas…
Il y a aujourd'hui un genre d'impératif qui pointe à l'horizon des équipes tunisiennes dans les différentes compétitions africaines. Il concerne notamment leurs aptitudes à s'imposer dans des épreuves qui semblent de plus en plus leur échapper. Plus encore : on a aujourd'hui l'impression que les moyens et les arguments dont elles font preuve ne correspondent pas aux objectifs tracés ici et là. L'Afrique, avec ses exigences à la fois sportives et structurelles, avec tout ce qui devait s'y concevoir, devient de plus en plus inaccessible aux équipes dont le profil et la vocation ne semblent pas justement suffire. L'échec du CSS, et avant lui celui de l'Espérance prouvent qu'on n'a pas trouvé jusqu'ici ni les moyens, ni les hommes capables de faire la différence. Les résultats obtenus, les prestations fournies sont assez symptomatiques de la manière avec laquelle on gère justement ces équipes. Ils sont encore autant regrettables pour les réactions qu'ils suscitent que pour les raisons qui les déclenchent. Raisons témoignant d'un rétrécissement de certaines procédures à des formes inarticulées, entraînant la quasi-totalité des acteurs dans une incapacité qui ne cesse de conditionner le parcours de ces équipes en compétitions africaines.
Pourtant, l'avertissement ne s'est pas fait attendre. L'idée que ces équipes soient placées à leur juste valeur ne date pas d'aujourd'hui. Les véritables besoins et impératifs jusqu'ici ignorés, il est vrai sous l'effet d'arguments erronés et déplacés, ont fait que l'on continue à se tromper non seulement de priorité, mais aussi d'opportunité. Le CSS et l'EST se sont encore une fois égarés au moment où ils devaient pourtant accéder à un nouveau palier, prendre une plus grande dimension.
Il faut dire que même s'ils parviennent à dégager un mélange de satisfaction et de déception, de sérénité et de doute, il leur faut encore apprendre à maîtriser l'art de faire face aux exigences des épreuves africaines. Les équipes tunisiennes ont certainement changé au cours des dernières années. Mais au-delà de ce qu'elles laissent entrevoir aussi bien sur les terrains que dans les bureaux, au niveau technique que dans la discipline du jeu et de comportement, elles ne peuvent plus envisager leur avenir de la même façon, et encore moins avec les mêmes motivations. Elles ne peuvent plus aussi vivre de la manière à laquelle elles étaient habituées. Ils est temps qu'elles se décident à réussir ce qui n'a pas été encore réussi jusque-là…
On dit qu'à chaque épreuve, des exceptions. Il devrait forcément en être ainsi pour le CSS et l'EST. Mais aussi pour toutes les équipes tunisiennes qui nourrissent des ambitions qui dépassent le cadre national. On le sait, mais elles plus que nous : elles sont appelées à réussir la combinaison beaucoup plus savante qu'on pourrait l'imaginer de surpassement et de brio. Elles devraient savoir ce qu'elles veulent et où elles vont, suivre le chemin tracé tout en gardant les yeux ouverts. Le temps pourrait ne pas leur manquer, mais il leur faut impérativement une option de conscience, de stratégie et de responsabilité.
Il est temps de parler le langage de la vérité, d'ouvrir les fenêtres et aérer un milieu qui s'est enfumé par sa propre cheminée !...
Cet exercice de vérité "en direct", sans barrières et sans préjugés, devrait permettre de se livrer à des points de vue autorisés sur des sujets de fond plus que de forme. Un mode de raisonnement qui devrait garder ces clubs éveillés. Un mélange de gagne, de tripe, de calme, de colère, de sérénité, de doute. Il est temps que l'on apprenne et que l'on sache gérer la grande ambiance qui peut habiter un club et l'inquiétude qu'il pourrait ressentir à chaque poussée d'un événement non souhaité.
Il est évident qu'un nouvel ordre s'impose, ne serait-ce que pour retrouver une certaine lisibilité plus que jamais perdue. Et c'est précisément pour cette raison que ces équipes auront intérêt à revoir les paramètres de leur vie sportive en termes de certitudes et de convictions, mais aussi de potentiel humain. D'une certaine culture de la durée et de la persévérance.


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