Ce soir (vendredi 17 décembre), le Centre culturel d'Hammamet présentera un concert de musique de chambre tenu par le groupe argentin Ars Nova sous la houlette de Gabriel Sivak. Le compositeur mettra en scène une " pensée triste qui se danse " et qui n'est autre que le tango, interprété de diverses manières. Sivak et les quatre musiciens de son groupe entameront un long voyage au cœur de l'Argentine… Ils joueront des tangos traditionnels et d'autres plus modernes, en passant par la célèbre musique de Piazzola. Ils essayeront de saisir les mouvements d'une musique sensuelle et passionnante pour émouvoir un large public. Le chant s'associera aux notes pour raconter l'histoire des tangos et transmettre leurs vibrations. Toutes les œuvres de ce concert traduisent, d'ailleurs et d'une manière singulière, le rapport de la musique à la parole: " comment le texte se fait musique et comment la musique se fait texte", lit-on encore dans le dossier de presse. Des liens se tissent entre des deux formes expressives pour présenter des répertoires souvent cloisonnés. Le public aura droit à des "lieder "de Franz Schubert, arrangés par Bernard Cavanna, à des chansons de Kurt Weill et à celles de Boris Vian, ainsi qu'à un trio avec accordéon. Les tangos " s'accordent le temps d'une soirée pour faire entendre à tous, petits et grands, que la musique, qu'elle soit " classique " ou de " variété ", d'hier ou d'aujourd'hui, n'est finalement qu'un seul et même moyen d'expression des émotions humaines". Un concert qui s'annonce fort original.