Il y a des gens biologiquement programmés pour la destruction. Un exemple parmi bien d'autres : à l'entrée de Bouarada, des arbres majestueux se tenaient, fiers, jusqu'au jour où l'un des barons de l'ancien régime, riche de son incivisme alerte, se charge pour ses propres intérêts pécuniaires à les massacrer, dans l'allégresse. Tout simplement pour exporter ce beau végétal après l'avoir passé à la tronçonneuse. Au grand regret, bien sûr, des braves citoyens de Bouarada qui en ont encore «la gueule de bois». Au final, comme nous sommes loin de cette recommandation étincelante du Prophète Mohamed! A savoir que «nul ne peut prétendre avoir vécu, si sa vie durant il n'a au moins planté un arbre». Fin de citation.