Le poste frontalier de Ras Jedir subit, quotidiennement, une forte pression due à l'affluence massive des réfugiés du territoire libyen vers la Tunisie. Ces flux de réfugiés commencent à devenir préoccupants face aux difficultés de leur rapatriement. En plus des espaces aménagés, plusieurs maisons de jeunes et de la culture ont ouvert leurs portes pour accueillir les réfugiés et en particulier les Egyptiens. De surcroît, des comités de protection de la révolution et des volontaires parmi les citoyens ont été mobilisés, jour et nuit, pour apporter leurs aides aux réfugiés et à leurs familles. L'état de pression et de stress a envahi les ressortissants égyptiens qui n'ont pas manqué d'exprimer leur mécontentement face à cette situation intenable. Probablement, la situation devrait s'améliorer avec la poursuite de l'évacuation des réfugiés égyptiens. Le rapatriement, hier, de mille Egyptiens, depuis le port de Zarzis, a contribué, de manière significative, à l'amélioration de la situation. Hier soir, un car-ferry devait évacuer d'autres ressortissants égyptiens, en plus des vols aériens programmés depuis l'aéroport international de Djerba-Zarzis