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Entre tentation du mariage et goût du célibat
Jeunesse
Publié dans La Presse de Tunisie le 05 - 01 - 2010


Ainsi, la peur de s'engager a touché un grand nombre de nos jeunes qui, de plus en plus, semblent préférer le célibat. L'institution du mariage aurait ainsi perdu son charme chez plusieurs jeunes gens. Le premier argument donné par un grand nombre des interviewés est le coût du mariage. C'est la première question qui se pose pour les futurs mariés. Les dépenses sont énormes. Un coût jugé excessif En moyenne, un mariage coûte, aujourd'hui, entre 15 et 20.000 dinars. «Les préparatifs se compliquent. On ne se contente pas du minimum. De nos jours, la fête du mariage est un cauchemar. Elle se prépare sur des mois voire sur une année ou deux. De nombreux couples se retrouvent après le mariage, avec un crédit sur le dos. Cette situation est désagréable pour le démarrage d'une nouvelle vie», explique Mehdi, fonctionnaire, la trentaine. Beaucoup de jeunes ne voient pas l'utilité d'un engagement à vie. Des jeunes hommes préfèrent avoir un partenaire sans s'engager officiellement. «J'ai une copine. Nous vivons ensemble depuis deux ans. L'institution du mariage n'a plus les mêmes valeurs. Elle a perdu son charme. Dans mon entourage, de nombreux couples ont divorcé après une ou deux années de vie commune. J'ai un ami qui a rompu après quatre mois seulement. Donc, pour le moment, je préfère garder ma liberté», confie un jeune homme, la quarantaine, rencontré à l'avenue Habib Bourguiba. La peur de l'échec La peur de l'échec est une cause pour fuir l'institution du mariage. Certains enfants issus de couples divorcés, plus spécialement, refusent catégoriquement de s'engager à vie. Malek, 23 ans, est une étudiante en droit. Elle fait partie des filles qui sont contre cet engagement à vie. Notre question sur le mariage l'a perturbée. «Fille de parents divorcés, je sais très bien ce qu'est un mariage raté. J'ai assisté à de grandes disputes entre mes parents. Ma mère a subi les deux types de violence : verbale et physique. Mon père a été un homme agressif. Je n'ai pas envie de faire vivre cela à mes enfants le jour où j'en aurais. Donc, je suis contre le mariage». 12 mille cas de divorce Depuis 2005, on enregistre, annuellement, 12 mille cas de divorce. La société moderne a développé des phénomènes sociaux qui ont fait perdre à ce lien sacré sa séduction. Les valeurs morales, notamment le respect, la tolérance, l'amour et le sacrifice, qui sont les causes principales de la réussite des couples de nos parents et de nos grands parents ne sont plus ce qu'elles étaient. Les jeunes d'aujourd'hui ne sont pas tolérants. Ils ne se respectent plus comme c'était le cas dans le temps. Le principe du sacrifice ne fait pas partie de leurs valeurs. Les problèmes s'accumulent, les besoins quotidiens se multiplient. Notre société moderne a développé de nouveaux principes. L'égoïsme et l'intolérance se présentent ainsi comme les causes principales de l'échec de nombreux mariages. Le mariage a gardé son charme «Le mariage est une décision à assumer. Femme et homme doivent accepter les responsabilités de cet engagement. Dès le début, les deux partenaires doivent être bien préparés à cette vie à deux qui nécessite tolérance et patience. Pour moi, cette institution reste la base de la société. Malgré les taux élevés de divorce, il y a des mariages réussis. Je suis mariée depuis huit ans. J'ai deux garçons. Il faut dire que, comme chaque couple, nous avons des problèmes et des discussions quotidiennes. Mais, nous gardons toujours le respect mutuel», argumente Mongia, fonctionnaire de son état. Ainsi, quoi qu'on en dise, pour plusieurs hommes et femmes, le mariage a gardé son charme. Ils sont prêts à s'engager à vie lorsque l'occasion se présente. Asma, une jeune femme de 25 ans, est de ceux qui attendent leur heure avec impatience. «J'ai toujours rêvé de la robe blanche et de la cérémonie de mariage», lance-t-elle. «Je n'ai pas trouvé l'âme sœur. Je cherche encore l'amour de ma vie. Le mariage, c'est aussi la construction d'une famille. Avoir des enfants, c'est un don de Dieu».

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