Si les Hammamlifois ont confirmé leur bonne santé actuelle, on ne peut pas en dire autant des Sfaxiens… Le CSHLif a confirmé mercredi sa bonne santé actuelle en parvenant à surprendre le CSS sur son terrain fétiche du M'hiri. La victoire des banlieusards, quoi que étriquée (un seul but à la 40' d'Eric Karikari), n'en demeure pas moins édifiante de son potentiel technico-tactique actuel. Voilà en effet une équipe qui ne cesse de surprendre et de progresser. Avec Ben Chouikha bien campé sur ses jambes et toujours aussi clairvoyant, l'équipe banlieusarde a eu raison de son vis-à-vis sfaxien très en deçà de ses potentialités intrinsèques. A cet égard, il y a lieu de relever l'indigence criarde dans le développement des actions collectives des «Noir et Blanc». L'absence de leur stratège, Kamel Zaïem, pour des raisons de santé, tout comme celles des deux internationaux, Fatah Gharbi et Chady Hammami, a visiblement pesé sur le cours des choses. Jeunesse oui, mais… Les jeunes qui ont été alignés à l'occasion ont certes des qualités certaines mais il leur manque cette application et cette confiance nécessaires. L'avenir leur appartient mais Chellouf, Mansar,Ouerghemmi, Kammoun et Rebaï, qui ont pris part à la rencontre, ne sont pas parvenus à faire pencher la balance en leur faveur. C'est finalement sur le score de un but à zéro en faveur des protégés de Dragan que la rencontre prit fin. Sfaxiens et Hammam-lifois affronteront ce week-end, respectivement, l'ASMarsa et l'ESTunis. Deux autres tests grandeur nature en vue de peaufiner davantage leurs potentialités technico-tactiques en prévision de la reprise qui pointe déjà à l'horizon. Mais, si pour les banlieusards, le moral est au zenith, après les performances réalisées ces derniers temps aussi bien face au ST, le CA, ou le CSS, les «Noir et Blanc» doivent travailler davantage pour retrouver leur top niveau. Et ça, c'est le travail de Nabil Kouki, entre autres.