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Où allons-nous ?
OPINIONS
Publié dans La Presse de Tunisie le 01 - 04 - 2011


Par Omar BEN ABDALLAH
Le premier gouvernement provisoire a tout fait pour aller dans le sens requis par la révolution. De plus, il est provisoire, et le terme dit bien ce qu'il doit dire. Enfin, il a été constitué surtout d'hommes technocrates sans nulle ambition politique. Ces technocrates ont simplement répondu à un devoir patriotique. Alors, ce gouvernement provisoire, l'a-t-on laissé travailler ? Oh que non ! On lui créa tant d'obstacles venus de tous bords, tissés dans l'ombre, pour des buts inavoués mais aisément déchiffrables. Et on connaît la suite.
Puis est venu le gouvernement de M. Béji Caïd Essebsi. Ce dernier a beaucoup hésité avant d'accepter. Homme d'expérience et d'une intégrité morale au-dessus de tout soupçon, il mesura objectivement les défis qui se présentent à lui avant d'accepter la lourde responsabilité. Alors, les gêneurs l'ont-ils laissé travailler ? Oh que non ! Voici que des malintentionnés affirment, contre toute évidence, que le gouvernement ne fait que continuer l'ère déchue. Affirmer cela, c'est adresser une injure perfide à ceux qui, comme M. Taïeb Baccouche, sont entrés et sont restés au gouvernement. Ceux qui aujourd'hui veulent sciemment ignorer le passé militant de M. Taïeb Baccouche, sa compétence et son intégrité morale, ceux-là méritent le mépris.
Voici encore des gens qui s'autoproclament protecteurs de la révolution. Voici d'autres qui poussent aux grèves et au chaos, détruisant des emplois, menaçant les travailleurs dans leur pain quotidien. Et ce Monsieur à la tête du conseil de l'Ordre des avocats s'autoproclamant, lui aussi, protecteur de la révolution, s'agitant ici et là, entrant en conflit avec les notaires. Faut-il lui rappeler que Monsieur le ministre de la Justice est lui aussi juriste, qu'il n'a jamais appartenu au RCD et qui demeure au gouvernement provisoire. Honneur à vous, Monsieur le ministre de la Justice, qui avez choisi de servir sa patrie en ces jours difficiles !
Non, ça suffit ! Le carnaval n'a que trop duré. Laissons travailler le gouvernement. La majorité silencieuse a hâte d'arriver à bon part. Nous avons hâte d'asseoir la démocratie, la vraie, celle où il sera interdit de faire commerce avec la religion. L'Islam appartient à tout le monde. Personne n'a le droit de le monopoliser pour lui. Nous avons hâte d'élire nos députés constituants, dans la liberté et la sérénité. Ceux-là, et eux seuls, auront le droit de parler au nom du peuple. Alors cessons de nous couvrir de ridicule en nous autoproclamant protecteurs de la révolution. Et enfin, si la révolution a besoin d'être protégée par des humains, qui mieux que l'Armée nationale pourrait le faire, elle qui s'est suffisamment couverte de gloire en refusant de tirer sur les citoyens ?


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