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Un Apollinaire sur scène Théâtre: A la maison de la culture de Hammam-Sousse - 28e session du Festival du printemps du théâtre amateur (du 14 au 20 mars)
• Les monstres sacrés de la littérature française sur scène dans la pièce : Le manifeste des Arlequins La maison de la culture Ali-Douagi de Hammam-Sousse a abrité la 28e édition du Festival du printemps du théâtre amateur organisée par l'Association de la jeunesse théâtrale de la ville (AJT). C'est ainsi que cette association a accueilli dans le cadre de cette manifestation un certain nombre de troupes du théâtre amateur avec pour objectif d'offrir à ces dernières l'occasion de se produire sur scène. Parmi les troupes invitées, citons les troupes Matous de Tataouine, Néapolis de Nabeul, l'espace théâtral 88 de Sousse, les associations Radhedh méditerranéen pour les arts et la création théâtrale de Mazzouna. Sans oublier la troupe hôte, l'AJT, qui a assuré l'ouverture du festival par la brillante représentation de son nouveau spectacle, Les ailes de l'amour, texte de Brahim B. Amor, mise en scène de Hafedh Khélifa et l'excellente prestation du duo Abderrazak B. Mustapha et Abdelmajid Jomaâ. Une pièce inédite : Le manifeste des Arlequins Un public nombreux et hétéroclite, mordu de 4e art, a assisté à la représentation théâtrale titrée: Le manifeste des Arlequins, texte et mise en scène de Hafedh Djedidi et qui s'est produite mardi 16 mars. Cette pièce met en scène dans un esprit pirandellien les grands monstres de la littérature française: Victor Hugo, Apollinaire, Beaumarchais, Marivaux, George Sand et le peintre impressionniste Van Gogh. Dans cette représentation, le metteur en scène s'amuse à pasticher les scènes connues de ces auteurs. Ces pastiches donnent lieu à des commentaires (éloges et diatribes) jusqu'au moment où les valets des auteurs font irruption pour leur imposer l'adoption d'un manifeste en guise de réparation des torts qu'ils ont essuyés de leurs créateurs. Contacté à la fin de la représentation, Hafedh Djedidi, metteur en scène, nous a indiqué que cette pièce, produite par l'association Radhedh méditerranéen pour les arts de Sousse, est un divertissement qui se veut instructif, puisque «j'ai fait en sorte que le dialogue soit truffé d'indications biographiques sur ces auteurs qui ont, quelque part, participé à ma formation en tant qu'auteur dramatique. Ces pastiches, que j'ai conçus à partir de leurs scènes fétiches, sont en fait un hommage que je leur rends à ma manière. C'est, en fait, une première puisque, à ma connaissance, aucun autre texte n'a actualisé ces auteurs dans un esprit ludique». Notons que nous avons été surpris de voir Hafedh Djedidi interpréter le rôle d'Apollinaire sur scène et que cette pièce a été fort appréciée par le public de Hammam-Sousse connu pour son amour pour le 4e art.