Le syndicat de base de l'agence Tunis-Afrique Presse (TAP) a tenu, hier matin, au siège de l'agence, son congrès constitutif pour élire les membres de son bureau, en présence de représentants de l'Union régionale du travail et du syndicat de la culture et de l'information. Selon le manifeste électoral de la liste candidate au bureau du syndicat, ce congrès met fin au ''vide syndical'' qu'a connu l'agence durant le régime déchu ''en raison de la volonté de ce dernier de contrôler, de façon unilatérale, le fonctionnement de l'agence''. Les agents et les cadres syndiqués qui ont participé à ce congrès ont exprimé leur satisfaction du retour de l'action syndicale au sein de leur entreprise. Les candidats au bureau du syndicat se sont engagés à modifier le statut de cette agence de presse publique, et à œuvrer à l'amélioration des conditions de travail et des acquis sociaux de ses salariés. Ils ont exprimé leur soutien à la constitution d'un comité de rédaction qui participe, de façon ''efficiente'', à l'élaboration de la ligne éditoriale de l'agence, soulignant, d'autre part, l'importance d'intensifier les sessions de formation au profit des journalistes. Le manifeste électoral a réitéré le refus des journalistes de l'agence des recrutements ''illicites et parachutés'', appelant à réserver une part plus importante des recrutements aux diplômés de l'Institut de presse et de sciences de l'information (Ipsi). Le congrès a permis l'élection d'un bureau composé de sept membres. Il s'agit de‑: – Adel Rabeh – Tarek Chouaïeb – Ezzedine Mourad – Taysir Arslan – Meriem Khadhraoui – Mohamed Zouaoui – Mouldi Souihi