Membre de "l'initiative citoyenne", Mme Salwa Ben Ezzeddine Trabelsi, a fait savoir que ce mouvement "spontané" déploie les efforts nécessaires afin que tout le peuple tunisien puisse voter pour les principes de démocratie, de modernité, d'égalité et de liberté qui unissent l'ensemble de ses composantes. Elle a rappelé que ces principes figurent sur le pacte de la citoyenneté qui a trouvé de larges échos auprès de plusieurs familles politiques. Elle a souligné, à l'ouverture du meeting organisé samedi après-midi par "l'inititative démocratique" au palais des congrès, à Tunis, sous le signe "pour une coalition des forces du progrès et de la liberté", le rôle central des partis dans cette conjoncture et notamment ceux qui ont répondu à l'appel de l'initiative pour un resserrement des rangs et l'édification d'un front reposant sur les principes de la citoyenneté et de la suprématie de la loi. M. Chamseddine Mechri, l'un des membres de l'initiative a présenté une intervention sur le thème "la parité et les défis du projet de la société future" au cours de laquelle il a fait remarquer que le principe de la parité dénote de l'importance que le peuple tunisien accorde au rôle que les femmes de la Tunisie ont joué au cours de la lutte pour la libération nationale et la mise en place de l'Etat moderne. Les partis qui ont pris part à ce meeting ont exprimé leur soutien à l'"initiative citoyenne" dans ses efforts visant à recueillir le maximum d'adhérents à ce pacte. Dans ce contexte, le premier secrétaire général du mouvement "Ettajdid" M. Ahmed Ibrahim a relevé la nécessité de constituer un front démocratique, moderne et progressite, soulignant que la multiplication de telles initiatives ne signifie pas une concurrence entre celles-ci mais confirme leur complémentarité. Le secrétaire général du Parti socialiste de gauche, M. Mohamed Kilani, a mis en garde contre les forces rétrogrades qui menacent le projet de la Tunisie moderne, appelant à la sauvegarde des acquis. Le représentant du parti démocratique progressiste (PDP), M. Maher Halim, a expliqué que tous les partis présents sont unanimes quant à la nécessité de voir le courant démocratique et progressite l'emporter, mettant en garde contre certains phénomènes venant à l'encontre de la citoyenneté, telle que l'utilisation du discours politique dans les mosquées. Il y a lieu de rappeler que "l'initiative démocratique" avait lancé depuis le milieu du mois de mars dernier "le pacte de la citoyenneté" signé jusqu'à samedi par près de 100.000 Tunisiens et Tunisiennes, l'objectif étant d'atteindre un million de signatures avant les élections du 24 juillet prochain.