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'' Nous cernerons la crise ! ''
Entretien avec/ M.Ali Ghodbani, PDG de Tunisie Télécom
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 05 - 2011

Depuis le 14 janvier, la Tunisie est entrée dans une nouvelle étape historique à tous les niveaux, notamment pour les institutions économiques où le volume et la nature des revendications sociales représentent un réel défi, dans la mesure où ils ont dépassé toutes les prévisions. Ce qui est sain en soi, tant que cela ne porte pas atteinte aux intérêts du pays qui doivent être au-dessus de tout. Tunisie Telecom est l'exemple phare dans ce sens.
En effet, cette grande société nationale au poids stratégique avéré et qui représente une artère principale des communications et de la fluidité de la transmission des données numériques et électroniques autant pour les institutions que pour les citoyens connaît, depuis le départ du président déchu, un vrai soulèvement de son personnel. Non pas pour une hausse des salaires ou pour une quelconque autre revendication sociale, mais pour la révision d'une manière radicale de certains aspects fondamentaux dans la gouvernance de l'entreprise, dont l'exigence de procéder au licenciement d'un bon nombre de contractuels à qui la partie syndicale reproche de " percevoir, sans droit ou justifications, des salaires faramineux".
Face à la divergence des positions et la difficulté de parvenir à une solution entre le syndicat d'un côté, et la direction de Tunisie Telecom avec ses deux parties, tunisienne et émiratie représentée par Tecom-Dig, le partenaire stratégique qui détient 35% du capital de l'entreprise, d'un autre côté, les activités de TT qui emploie environ 8500 personnes ,au chiffre d'affaires annuel dépassant les 1200 millions de dinars et dont le sort est lié à plus de six millions d'abonnés à ses différents réseaux de communications, sont paralysées. Aussi, grèves et sit-in se succèdent-ils depuis 60 jours, avec un taux de participation avoisinant 80%, ce qui montre la profondeur de la crise et la nécessité de manœuvrer dans le calme pour parvenir à une solution consensuelle, en évitant, comme le préconisent certaines personnes bien intentionnées, toute surenchère et ne pas traiter les positions du syndicat de " stupides " ou qualifier le partenaire stratégique de " colon "
Depuis le 14 janvier donc qui a marqué le déclin de l'Etat de la corruption, Tunisie Telecom vit une étape cruciale où chaque partie campe sur ses positions. Cela a valu la démission successive de deux PDG : Montassar Ouaili, sous la contrainte, et Raouf Chekir, incapable de trouver un consensus autour des moyens d'applications de l'accord de réconciliation signé entre l'Etat et le syndicat le 9 février 2011. C'était avant que M.Ali Ghodbani ne prenne en charge sa difficile mission à la tête de TT. Nous avons tenu à nous entretenir avec lui, vu l'importance et l'acuité des circonstances actuelles. L'interview exclusive et inédite qu'il nous a accordée et que nous avons entièrement réservée en dossier des sit-in et des grèves au sein de TT, ainsi qu'aux moyens susceptibles de cerner la crise, s'est distinguée par des propos francs et audacieux, à la mesure du moment crucial que vit cette grande entreprise nationale.
Quelle est votre position sur la revendication de la partie syndicale de mettre fin aux contrats des employés percevant de très hauts salaires ? Pensez-vous que TT puisse réellement se passer de leur expérience et leur compétence ? Quels sont ensuite, les détails de la dernière proposition que vous avez soumise, dans ce sens, au conseil d'administration ?
Il faut rappeler ici que j'ai pris mes fonctions au sein de TT après la signature, le 9 février 2011, d'un accord de réconciliation entre les représentants de l'Etat et le syndicat. Cet accord comporte 12 points dont le plus important est le dixième. Ce dernier stipule " le renvoi de tous les employés selon des contrats à la durée limitée et qui perçoivent des rétributions élevées dépassant le régime des salaires relatif au statut du personnel de TT, avec la possibilité de garder quelques compétences rares et nécessaires à l'entreprise ". Cet accord a été soumis pour ratification au conseil d'administration, le 28 mars 2011, c'est-à-dire lors de ma première activité à Tunisie Telecom. Le conseil a préconisé l'élaboration d'un plan de travail pour traiter ce sujet. Une commission interne a été effectivement constituée et elle a formulé ses propositions pratiques qui ont été présentées au conseil d'administration qui s'est tenu le 18 avril 2011, sans que cela n'aboutisse à une quelconque avancée. C'est que le partenaire stratégique a maintenu son refus catégorique quant à l'application de l'accord sus-cité, insistant sur la nécessité de négocier en préalable avec les contractuels à la mission desquels il allait être mis fini, et d'élaborer une première configuration des répercussions possibles d'une telle mesure. Or, on ne peut commencer les négociations avec ces contractuels sur les moyens d'un arrangement, sans l'établissement d'une liste nominative définitive des concernés et sans un accord officiel avec le partenaire stratégique quant au mécanisme des négociations et de l'arrangement à adopter.
Réitérant son attachement à dépasser le désaccord et à faire évoluer le processus des négociations, la direction de TT a proposé aux représentants du partenaire stratégique, lors de la réunion du conseil d'administration du 5 mai 2011, un arrangement relatif à l'application de l'article 10, d'après un projet d'accord signé avec la partie syndicale le 25 avril 2011. Ce dernier stipule le maintien de dix contractuels aux compétences rares et indispensables à l'entreprise et la libération de 44 autres tout en entamant des négociations avec eux pour un éventuel arrangement. Il faut noter ici que six contractuels ont vu leurs contrats résiliés, pour leur absence illégitime et leur refus de rejoindre leur lieu de travail, malgré les appels de l'ancien PDG, et ce, selon les procédures légales. Là aussi, les représentants du partenaire stratégique ont manifesté leur refus quant à cette nouvelle proposition. Il est nécessaire de préciser dans se sens que le pacte de l'entreprise signé depuis 2006, entre les actionnaires de TT, stipule que les décisions du conseil d'administration ne prennent effet qu'après leur ratification par la majorité des trois quarts des membres du conseil, c'est-à-dire par au moins 9 des 12 membres. Au cas où cela s'avérait impossible, il faudra soumettre la question aux représentants des actionnaires pour en discuter et prendre les décisions idoines. Dans ce cas de figure, on n'a pu atteindre la majorité requise, vu que seuls 8 membres du conseil d'administration représentant la partie tunisienne, ont approuvé la proposition, alors que les 4 autres représentants le partenaire stratégique, l'ont rejetée. D'après le pacte mentionné plus haut, le conseil est arrivé à une situation de blocage et à l'incapacité de trancher dans ce sujet.
Aussi la direction générale a-t-elle soumis le dossier au ministre des Finances en tant que représentant de l'Etat tunisien et son délégué officiel dans ce domaine. Elle a sollicité son intervention auprès du partenaire stratégique afin de trouver un arrangement définitif à ce dossier et de mettre fin à cette crise que vit TT, dans l'intérêt du pays et pour défendre les acquis de l'entreprise et son positionnement dans son environnement concurrentiel.
Des pourparlers intensifs sont actuellement en cours entre les actionnaires pour déboucher sur le meilleur arrangement possible à ce dossier, en concordance avec les excellentes relations qui existent entre la Tunisie et l'Etat des Emirats Arabes Unis et avec les processus de partenariat et de coopération entre les deux pays frères. Les différends ne sauraient porter atteinte à l'amitié. Et nous ne pouvons en vouloir au partenaire stratégique, car il est de son droit de défendre ses intérêts et d'exiger le respect des règles de la bonne gouvernance de l'entreprise. Et s'il est des reproches à formuler, ils seraient à adresser à ceux qui ont accepté que les mécanismes de partenariat dans la gestion de l'entreprise soient ce qu'elles sont aujourd'hui et qui sont les résidus d'une époque avec laquelle nous avons rompu, grâce à la révolution de la dignité et de la liberté.
Quel est le résultat des contacts que vous avez jusque-là eus avec les responsables du partenaire émirati à Dubaï et quelle est leur position, surtout après les dernières déclarations de M.Ahmed Ben Bayet ?
Les pourparlers, les efforts de coordination et le dialogue avec le partenaire stratégique ne se sont jamais rompus depuis que j'ai pris en charge ce dossier. Ils ont, en effet, continué autant avec les représentants de TeCom-Dig à Tunisie Telecom, que directement avec M.Ahmed Ben Bayet, le président exécutif de Dubaï Holding, que nous apprécions et respectons pour ses positions immuables dans le soutien d'un partenariat entre deux prestigieuses entreprises en Tunisie et aux E.A.U d'autant qu'il a eu un rôle central dans l'édification de ce partenariat à la réussite duquel il a personnellement veillé. Et comme je l'ai déjà dit, je comprends fort bien la position du partenaire stratégique qui tient avant tout à affermir le potentiel de l'entreprise et à développer sa rentabilité. Nous demeurons convaincus que même lorsque les frères divergent, ils finissent toujours par converger et par unir leurs efforts. C'est ce à quoi nous aspirons tous.
Vous avez annoncé dernièrement, dans un communiqué interne, adressé au personnel de TT, que vous étiez face à plusieurs éventualités, dont la démission. Avez-vous pris une décision définitive, dans se sens ?
C'est vrai. J'avais décidé de donner un peu de temps à toutes les parties concernées par ce processus de négociations, espérant que les positions changeraient et que les difficultés s'aplaniraient, notre devise étant un patriotisme immuable, une abnégation totale et la mise en avant de l'intérêt supérieur de Tunisie Telecom.
Face au statu quo, et après coordination et pourparlers avec les parties concernées, j'ai décidé de persévérer sur la voie du salut de TT et d'œuvrer à faire face à tous les obstacles qui se dressent contre sa pérennité, son développement et son leadership, d'autant que j'ai trouvé auprès de l'ensemble du personnel une reconnaissance et une considération pour les efforts sincères que je fournis et pour les initiatives bien intentionnées que j'entreprends. Aussi mènerai-je ma mission à la tête de notre entreprise, à son bout, c'est-à-dire jusqu'au 23 juin prochain. Ce faisant, je parie sur la volonté du personnel de TT, sa résolution et son sens de la responsabilité, d'œuvrer, chacun dans son domaine, pour que notre entreprise préserve ses acquis, se développe davantage et demeure grande par l'effort de ses hommes et femmes et forte par leur volonté.
Suite à la récente conférence de presse tenue par la fédération générale des postes et des télécommunications, TT a diffusé un communiqué de presse destiné aux médias. Est-ce une mise en garde de votre part au syndicat ? Aurait-il exagéré ou commis des " dépassements "?
Je ne dirais pas une mise en garde, étant un citoyen tunisien qui respecte pleinement la liberté de l'action syndicale et qui croit que tous ceux qui travaillent au sein de l'entreprise ont le droit et le devoir d'exprimer, d'une façon civilisée et responsable, leurs préoccupations et leurs craintes, et de contribuer donc aux solutions des problèmes, quand il s'en trouve, et de rétablir le cours normal des choses, dans l'intérêt de l'entreprise, en général. C'est d'ailleurs, sur ce point que j'ai insisté dès que j'ai pris en charge les négociations avec la partie syndicale, que je ne peux que saluer à cette occasion. Je remercie tous les membres de la Fédération générale des postes et des télécommunications pour leur attitude positive et hautement civilisationnelle, lors des différentes étapes des négociations précédentes.
Malgré cela, j'ai clairement exprimé aux différentes parties ma profonde préoccupation quant à ce qui accompagne cette période transitoire par laquelle passe l'entreprise, comme atteintes relatives au cours normal des activités, dépassements successifs et violations plus ou moins graves de l'intégrité du personnel, allant des menaces, des insultes et des diffamations jusqu'aux accusations sans fondement aucun. Cela vient de toutes les parties et peut déboucher malheureusement, si cela persiste, à des poursuites judiciaires. Je réitère ici mon grand regret que de tels comportements se poursuivent, mettant en péril les fondements de la stabilité de TT et l'unité de son personnel.
L'avenir rayonnant auquel nous aspirons pour notre entreprise et pour ses ressources humaines est une responsabilité de taille qui nous engage tous et un objectif noble auquel nous devons nous atteler à atteindre dans l'union, la fierté d'appartenir à notre prestigieuse entreprise, le respect mutuel et dans l'engagement total quant à nos devoirs. Soit les valeurs civilisationnelles de l'essence même de la révolution du 14 janvier auxquelles j'essaie de toutes mes forces de sensibiliser le personnel de l'entreprise, entre statutaires et contractuels.
Quel est votre point de vue, concernant les autres points cités dans l'accord du 9 février 2011, surtout en ce qui concerne l'introduction de TT en Bourse, les affaires suspectes, le licenciement des ouvriers , le maintien des agences commerciales, la révision de l'organigramme de l'entreprise , l'abolition de la sous-traitance et les autres revendications syndicales?
Nombreux sont les points de l'accord qui ont été résolus ou qui sont en train de l'être, en concertation continue avec les parties concernées, particulièrement le partenaire stratégique et le syndicat. Je peux en citer la constitution de la commission d'audit qui a déjà entamé son travail et la réintégration de ceux qui ont joui de l'amnistie générale… Il ne nous reste que quelques points qui seront très bientôt solutionnés, ce qui est fort positif, à notre avis.
Vous avez annoncé dans une précédente déclaration interne que les commissions d'inspection et d'enquête sont en train de vérifier certains dossiers au sein même de l'entreprise. Peut-on s'attendre à l'annonce d'abus graves qui ont pu être commis auparavant ? Se peut-il que d'anciens PDG ou que des contractuels actuels de TT soient interpellés par la justice ?
Effectivement, c'est là l'un des dossiers importants auxquels nous avons accordé la priorité, partant du principe de garantir la transparence absolue, sans laquelle on ne peut tourner la page, réussir la réconciliation que nous ambitionnons et créer l'environnement adéquat permettant aux forces vives de l'entreprise de redoubler d'efforts et d'œuvrer à fond, pour rattraper le temps perdu.
J'ai, par ailleurs, veillé à ce que toutes les commissions puissent mener à bon port leur mission d'inspection et d'investigation, afin de lever toute équivoque autour de certains dossiers ou marchés.
Je peux affirmer, aujourd'hui, que ces commissions ont révélé l'existence de quelques dépassements et abus dont certains peuvent être qualifiés de graves. Nous prendrons les mesures nécessaires dès que l'enquête sera complète, selon les procédures courantes et dans le cadre de la souveraineté de la loi.
En cette étape, je ne peux porter d'accusation contre qui que ce soit, cela étant une prérogative des autorités concernées par ce genre de dossiers.
En fin de compte, croyez-vous vraiment que TT dépassera la crise actuelle, sans trop de casse?
L'avenir de Tunisie Télécom est une mission à la charge de son potentiel humain. L'étape actuelle exige de toutes les parties un sens de l'engagement et de la responsabilité dans l'accomplissement du devoir de renforcer le positionnement de l'entreprise dans son environnement concurrentiel et d'améliorer les conditions de son personnel.
Et si je présente ici nos excuses à nos clients pour d'éventuelles défaillances relatives à la qualité de nos services ces derniers temps, je suis certain que TT dépassera cette crise, recouvrera son leadership et le rayonnement qui est le sien dans son environnement régional et international, afin qu'elle soit toujours à la hauteur des attentes de la patrie et du citoyen.
Je terminerais par exprimer notre ferme engagement à respecter les dispositions du pacte d'actionnariat et par inviter toutes les parties à faire preuve de calme et de respect de l'autre.
Les rôles et la responsabilité de les assumer doivent être clairs pour tous. Nous n'approuvons pas la cogestion et nous demandons à tous de respecter les rôles des différentes parties, en évitant toute interférence.
Propos recueillis


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