Depuis la chute de l'ancien régime, Zarzis connaît une activité très intense. Le nombre de voitures a pratiquement doublé dans la ville, à cause de l'affluence des véhicules libyens, des voitures de location utilisées par les médias, les ONG et les organisations humanitaires mondiales installées dans la zone touristique, les convois de solidarité, les motocross de grosses cylindrées, les ambulances, les camions de la Protection civile… En plus de cela, il n'y a pas de parking pour le stationnement, ni de feu tricolore, ni agent de sécurité dans les carrefours stratégiques pour régler la circulation et la rendre plus fluide. Les rues sont ainsi toujours congestionnées, des goulets d'étranglement et des embouteillages partout… Même le nombre d'accidents de la circulation a augmenté par rapport à la même période de l'année précédente, selon J.M., expert auprès des compagnies d'assurances. Se sentant complètement débordé, ne disposant que de trois agents, le chef du seul poste de police de la circulation de la ville dont le nombre d'habitants avoisine les 120.000, réclame, vivement, du renfort avant la saison estivale et l'arrivée massive des résidents zarzissiens à l'étranger.