L'équipe de Tunisie a évité la défaite en fin de match Stade olympique d'El Menzah. Beau temps. Pelouse en bon état. Public peu nombreux. Tunisie-Sénégal 0-0. Expulsions de Msakni et Gana. Arbitrage de M. Karembe Ousmane (Mali). Tunisie : Ben Chérifia, Mbarki, Maâloul, Ifa, Yaâcoubi, Baratli (Ben Messaoud), N. Jebali, Jaziri (I. Jebali), Jabbari (Mhirsi), Msakni, Ayari. Sénégal : Mane, Bâ, Zargo, Nidaye, Gana, Alioune, Macou (Thioune), Balde, Fall, Thiam (Niasse), Sarr. Un match à oublier. Ce Tunisie-Sénégal ne restera pas dans les annales. Il n'aura tenu en haleine que lors des cinq dernières minutes au cours desquelles l'équipe sénégalaise avait failli jouer un mauvais tour à son adversaire tunisien. Premier constat : faute de talents, le onze national n'a pu développer son jeu. Hormis Msakni qui a cependant abusé du jeu individuel, aucun joueur n'est sorti du lot ou ne s'est mis en évidence. Msakni s'est plutôt illustré par un coup gratuit sur un adversaire, ce qui lui a valu une expulsion et une absence au match retour. On dirait que l'international tunisien l'a cherché. Quelle chance ! L'équipe sénégalaise a séduit. Pour gagner un match, il faut être les premiers sur la balle et remporter les duels. Les Sénégalais étaient plus puissants et ne rechignaient pas à la tâche. Dans le camp tunisien, c'est plutôt ce jeu irréfléchi qui retient l'attention. La balle voyageait dans les airs en direction des attaquants sous transiter par la ligne médiane. Quelle aberration! De plus, les avants étaient mal soutenus au point d'être isolés. Les Jabbari, Jaziri avant son remplacement et Ayari n'ont rien réussi de bon. Souvent isolés, ils ne pouvaient peser sur la défense sénégalaise. Second constat : l'attaque tunisienne n'est pas parvenue à se créer la moindre occasion. Ce sont plutôt les Sénégalais qui ont raté le coche à deux reprises en l'espace de deux minutes. Les tentatives de Niasse qui venait d'effectuer sa rentrée et de Bâ ont été repoussées par la transversale (88' et 90'). L'équipe de Tunisie a frôlé le pire. Il reste une seconde manche à disputer dans quinze jours à Dakar. D'ici là, Ammar Souayah devra secouer ses joueurs.