Soutenir le processus démocratique et réussir des élections démocratiques et transparentes lors du scrutin du 23 octobre prochain, ont constitué le point fort de la conférence organisée, hier, par les membres de la commission des indépendants et autres vaillants de la révolution de la liberté et de la dignité du Kef en collaboration avec le complexe culturel Sahbi Mostrati et les deux associations Insaf et Kaouther du Kef à vocation développementielle. Au-delà des deux conférences organisées à l'occasion sur les deux variantes de la transparence de l'opération électorale, tout le plan tant législatif que réel et de la réalité du processus de développement régional au Kef et ses horizons pour la prochaine étape, il convient de relever la ferme détermination du milieu associatif de s'impliquer, à divers niveaux de considération, dans la sécurisation de l'avenir de la Tunisie, en réussissant au premier plan le scrutin tant attendu de la nouvelle Constituante. Juristes, universitaires de divers horizons et bien d'autres cadres régionaux et sympathisants révolutionnaires ont planché, tout au long de la journée d'hier, à définir les contours de la prochaine étape, tant au niveau politique qu'économique. Dans la foulée, la conférence sur le scrutin du 23 octobre a focalisé l'attention, puisqu'elle constitue une priorité à l'échelle des impératifs de sécurité et de stabilité du pays après les élections de la nouvelle Constituante. Le président de l'association Néjib Hosni, un juriste de son état qui a souffert de toutes les atrocités sous l'ancien régime pour ses idées antisystème, ne mâche pas ses mots. Il espère, à travers de telles activités, montrer la maturité du peuple tunisien et le devoir de gagner les impératifs du développement régional au Kef et de la politique nationale en matière de gestion des affaires de l'Etat, tout en faisant valoir le devoir du milieu associatif de se prendre en charge et de contribuer activement à renforcer la démocratie dans les pays et à mettre fin à toutes les injustices qui ont prévalu dans la région du Kef, lors de l'ancien régime. Les participants se disent dans leur majorité que la Tunisie est promise à de meilleurs lendemains et qu'il importe tout simplement à ses enfants d'apporter leur contribution à l'édifice d'une nouvelle société où prévaudront les valeurs de démocratie, de stabilité et de prospérité, peu importent les idéologies nourries dans le pays. Auquel cas, le milieu associatif se veut solidaire de toutes les composantes politiques du pays et surtout déterminé à mettre en exergue les valeurs de transparence, de démocratie et de citoyenneté, valeurs au demeurant chères à tous les Tunisiens. A l'invocation de la spiritualité s'impose le droit à la différence.