«Ma dernière allocution à la Fédération tunisienne de judo, il y a 2 ans, était de mettre en garde la fédération de son intention de sanctionner et punir les équipes qui ne vont pas voter pour la liste gagnante, ce qui a entraîné une fragmentation et éclatement de la solidarité de la famille du judo. Depuis la révolution, la peur et l'allégeance ont laissé place au bon sens et à la démocratie. Constatant le mauvais climat qui règne dans la famille élargie du judo, les suspicions, les manœuvres malsaines de plusieurs belligérants, je ne peux que désavouer ces actions qui nuisent au judo et à son éthique. Je constate également que la Fédération tunisienne de judo a perdu toute légitimité à diriger ce noble sport qui se veut démocratique et transparent. Pour le bien de notre sport et rendant hommage à notre président qui œuvre et travaille dans un climat de méfiance avec son entourage, je déclare mon entier désavouement à cette fédération qui, à mon sens, ne me représente plus jusqu'à ce qu'elle nous annonce, selon l'attente des clubs, sa dissolution et l'annonce d'élections démocratiques et transparentes selon de nouveaux statuts et codes sportifs. Je salue également en mon nom et au nom de tous les membres, le courage et le bon sens du membre fédéral et ex-président de Budo Club, Hatem Nattat à qui je me sens solidaire de sa démission».