La sélection tunisienne de judo (hommes) a remporté le titre de champion d'Afrique de judo par équipe en s'imposant dimanche à Dakar face à son homologue algérienne par 3 victoires à 2. L'Egypte et le Cameroun terminent troisièmes. Auparavant, la sélection féminine s'était également adjugée le titre de champion d'Afrique par équipe. Samedi et au terme de la 3e journée des épreuves individuelles, la Tunisie a terminé première avec 10 médailles 5 en or et 5 en argent. Quelque 500 judokas de 27 pays ont pris part à ces championnats d'Afrique dans la capitale sénégalaise qui sont qualificatifs aux Jeux africains de Maputo 2011 et aux Jeux olympiques de Londres 2012. … Et du coup, on s'en prend à Hédi M'hirsi Décidément, avec la Révolution, on a la ferme conviction que les lignes rouges ont été honteusement piétinées, par des gens qui ont profité de ce changement historique que connaît le pays pour assouvir leur « soif » à des desseins inavoués. En effet, ce qui s'est passé à la salle de la route de la Soukra, à Sfax, à l'occasion des finales cadets et cadettes de judo n'honore nullement le milieu sportif. D'ailleurs, ces finales n'ont pu avoir lieu, en raison du comportement de quelques personnes qui s'y reconnaîtront, et qui ont tout fait pour saboter l'organisation de ces finales, tout en proférant des mots vexatoires, à l'adresse des responsables de la FTJ, ceux qui ne cessent à travers des décennies, de consentir d'énormes sacrifices, au détriment de leurs affaires personnelles, de leur santé et de leurs familles, pour contribuer à la promotion du judo dans tous les coins du pays et à son émergence sur les plans africain et mondial. A ceux qui viennent d'être trahis par leur ingratitude et leur manque de pudeur, nous rappelons que si le judo tunisien continue toujours d'exercer son hégémonie continentale, ceci se réalise grâce au dévouement, à la compétence et au savoir-faire d'une fédération dont le président a été un judoka d'élite, avant de devenir le premier responsable de cette instance. Loin de nous l'idée de faire l'apologie de M. Hédi M'hirsi, car, son CV plaide aisément en sa faveur. Mais pour rendre à César ce qui lui appartient, un devoir de conscience nous oblige à mettre en relief, les efforts fournis par le vice-président du CNOT, pour l'intérêt suprême du judo tunisien. Depuis son arrivée à la Fédération, les réalisations acquises ne se comptent plus. D'ailleurs, c'est la fédération la mieux structurée et la plus performante, malgré des moyens au-dessous des ambitions. Au point de vue licenciés, la FTJ est la 2ème après la FTF, concernant le nombre de pratiquants affiliés. C'est franchement grandiose de la part d'une fédération de sport individuel qui chapeaute déjà sept ligues implantées dans toutes les régions et qui veille sans le relâche sur la préparation quotidienne de notre élite. Ainsi, les performances réalisées par cette élite, le week-end dernier, à Dakar, pour confirmer son leadership au niveau africain, vient confirmer justement l'apport inestimable de la Fédération de judo dans ce rayonnement. Ceci pour dire que les dérapages enregistrés à Sfax ont été l'oeuvre des mal intentionnés qui éprouvent du mépris à l'égard de la réussite de ceux qui réussissent. Il est vrai que la réussite suscite parfois la jalousie, mais pas au point de perdre la moindre notion de morale. Néanmoins, les Tunisiens ne sont pas pour autant dupes, car ils séparent le bon grain de l'ivraie. A bon entendeur salut.