Près de deux mois d'interruption de cette rubrique nous imposent le devoir de nous en expliquer auprès des lecteurs. La reprise, au mois d'avril dernier, de la parution de la page vadrouille après une interruption antérieure de plus d'un an et demi pour cause de choix rédactionnels incompatibles avec la formule de la «vadrouille», est une décision de la nouvelle direction de ce journal qui a vu en cette matière une contribution pertinente à la mise en valeur et à la prise en charge par le public d'un patrimoine naturel et civilisationnel qui constitue une composante essentielle de notre identité. Dans un contexte général caractérisé par une contraction de la vie économique, notre journal est devenu un support privilégié pour promouvoir des activités en pleine relance. C'est tant mieux pour l'économie nationale, tant mieux pour les finances de La Presse et … tant pis pour la «vadrouille» qui a vu son aire se rétrécir et finir même par être submergée par la pub ! D'où l'éclipse de ces dernières semaines. Le lundi, pourtant, était jusque ces derniers temps le jour où la publicité était en retrait dans nos colonnes; de même que l'actualité, du reste. En particulier en dernière page. La décision prise quelques années en arrière de changer le jour de parution de notre rubrique du vendredi au lundi avait pour objectif d' «étaler» le lectorat sur toute la semaine et de nous faire bénéficier de la quadrichromie. Mais voilà : au bout de quelques années nous sommes devenus pour ainsi dire les victimes du succès de cette option, puisque les annonceurs ont fini par investir ce dernier carré. Et, dans la conjoncture actuelle, les «affaires» sont prioritaires. Aussi, dorénavant, la «vadrouille» paraîtra en cet endroit lorsque l'espace en sera disponible. Sinon, le même jour, elle migrera en pages intérieures. Pour maintenir un lien déjà vieux de plus d'une vingtaine d'années.