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Révision des mesures de sécurité
Norvège
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 07 - 2011

Les autorités norvégiennes vont créer une centaine de postes de policiers et réviser les mesures de sécurité après les attaques de vendredi qui ont fait 76 morts, alors que le Premier ministre Jens Stoltenberg a assuré mercredi que le pays ne "se laisserait pas intimider".
Cinq jours après l'explosion dans le centre d'Oslo et la fusillade perpétrées par un extrémiste de droite norvégien, le chef du gouvernement s'est engagé à procéder à un examen approfondi des mesures de sécurité alors que des critiques se multiplient dans le pays sur la façon dont la police a géré les attaques.
"Après l'enquête et quand, d'une certaine façon, nous aurons fini de réconforter ceux qui ont perdu des proches, le moment viendra d'examiner toutes les expériences que nous tirons de cette opération", a déclaré le Premier ministre lors d'une conférence de presse, tout en assurant que "toutes les ressources disponibles" avaient été employées lors des attaques.
Il a annoncé la mise en place d'une commission indépendante pour tirer les leçons des attaques. Son objectif, a-t-il précisé, sera d'"établir ce qui a fonctionné et ce qui a moins bien fonctionné", assurant néanmoins qu'il ne s'agissait pas d'une "commission d'enquête".
M. Stoltenberg a ajouté que le pays "ne se laisserait pas intimider" par les attaques de vendredi qui visent "à semer la crainte et la panique".
De son côté, le chef de l'équipe d'intervention qui a arrêté l'auteur de la fusillade sur l'île d'Utoeya s'est dit "fier" du travail de ses hommes.
Et le ministère de la Justice a fait savoir qu'il débloquait un total de 20 millions de couronnes (2,6 millions d'euros) pour créer 100 nouveaux postes de policiers, a annoncé le principal syndicat policier, Politiets Fellesforbund.
Signe de la nervosité persistante du pays : la population d'Oslo s'est réveillée mercredi matin en apprenant qu'une grande partie de la gare centrale avait été évacuée en raison d'une valise suspecte retrouvée dans un bus en stationnement. L'alerte a finalement été levée deux heures plus tard après une inspection du véhicule par une équipe de démineurs.
Photos du "suspect" à l'appui, la police a par ailleurs indiqué qu'elle recherchait un homme «psychologiquement instable», "dangereux" et s'identifiant, selon elle, à Anders Behring Breivik, le Norvégien qui a reconnu être l'auteur du carnage de vendredi.
Mais cette alerte a, cette fois encore, été levée: "Il n'y a aucun lien avec les attaques de vendredi", a dit Per Thomas Omholdt, de la police du district où se trouve l'île d'Utoeya, théâtre de la fusillade qui avait ciblé quelque 600 membres de la jeunesse travailliste.
"La police a reçu beaucoup d'informations du public depuis deux jours", a encore indiqué la porte-parole de la police Sturla Henriksboe. "Lors de plusieurs incidents, les policiers sont intervenus sur la base de tuyaux concernant des personnes ou des activités suspectes".
Selon l'avocat du suspect, qui se présente comme un croisé engagé dans une guerre pour "sauver la Norvège et l'Europe de l'Ouest face, entre autres, (...) à une invasion musulmane", il souffre de troubles psychologiques. "Toute cette affaire suggère qu'il est dément", a estimé mardi Geir Lippestad.
Placé en détention provisoire lundi pour une première période renouvelable de huit semaines, Behring Breivik doit subir des examens psychiatriques.
Dans la nuit de mardi à mercredi, la police a annoncé avoir retrouvé et détruit des explosifs stockés dans la ferme louée par le suspect au nord d'Oslo.
Juste avant la fusillade à Utoeya, qui a fait 68 morts et un disparu, un attentat à la voiture piégée avait visé le siège du gouvernement, provoquant la mort de huit personnes.
Lors de ses auditions, Behring Breivik a indiqué avoir agi seul mais il a aussi évoqué des "cellules" liées à son projet, "deux en Norvège" et "plusieurs à l'étranger", a précisé M. Lippestad, sans pouvoir dire où précisément.
Le chef des services de renseignements intérieurs norvégiens Janne Kristiansen a indiqué qu'il n'y avait aucune preuve pour l'instant qu'il ait eu des complices ou liens éventuels avec de telles "cellules" en Europe.
"Je peux vous dire de manière générale que pour l'instant, nous n'avons aucune preuve de l'existence d'autres cellules en Norvège ou au Royaume-Uni", a dit Mme Kristiansen sur la BBC, en précisant que ses services travaillaient "activement sur la question" avec leurs homologues "en Europe, aux Etats-Unis et ailleurs".
Les experts en terrorisme de l'Union européenne doivent précisément tenir une réunion d'urgence jeudi à Bruxelles avec leurs homologues norvégiens afin d'analyser les moyens dont dispose l'UE pour prévenir de telles attaques. Selon un diplomate, il s'agira essentiellement "d'un échange d'informations avec les Norvégiens et il ne faut pas attendre de décisions".
Les autorités norvégiennes, confrontées au pire acte de violence sur leur territoire depuis la fin de la seconde guerre mondiale, examinent la possibilité de poursuivre Anders Behring Breivik pour "crimes contre l'humanité", passible d'une peine maximale de 30 ans, contre 21 ans pour terrorisme.
Actuellement, il a une sorte de statut de "suspect officiel", une mise en examen préliminaire propre aux pays scandinaves qui se situe entre le statut de suspect et d'inculpé.
Même s'il a reconnu les faits, une inculpation ne peut intervenir qu'au terme de l'enquête, selon le système judiciaire norvégien.
Juste avant la tuerie, Behring Breivik a diffusé sur l'internet un manifeste de 1.500 pages rempli de diatribes islamophobes et antimarxistes, où il détaille ses préparatifs.


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