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Réconcilions-nous !
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 07 - 2011


Par Safia BOUCHRAR VIAL
A trois mois des élections tant attendues, il n'y a pas foule pour aller s'inscrire sur les listes électorales. En revanche, maintes personnalités se bousculent dans les médias pour nous inciter à le faire.
Aussi bien dans la presse écrite qu'à la radio, je constate les critiques permanentes du régime déchu et aussi de celui qui l'a précédé.
Dans la rue où la saison touristique n'a jamais été aussi calme, les taxis et les restaurateurs désespèrent et certains en arrivent à regretter cette révolution qui a fait fuir les étrangers et qui selon eux a libéré des délinquants qui tentent maintenant d'imposer leur loi.
Nous ne sommes pas des Méditerranéens pour rien : nous voulons tout et tout de suite.
Y a-t-il eu une seule révolution dans le monde sans dégâts ? Comment après avoir été montré et suivi comme exemple par plusieurs autres pays, en arrivons-nous à entendre des personnes exprimer des doutes sur cette révolution et regretter cette « sécurité » dans laquelle nous vivions ?
Que d'énergie pour expliquer que cette «sécurité» n'était là que pour garantir l'immunité d'une poignée de familles de tous bords qui pillaient les ressources de la Tunisie au détriment de son développement social et économique. Nous avons peur et nous avons perdu confiance. Qu'allons-nous faire ? Les procès s'enchainent les uns après les autres et la justice n'en a pas fini avec l'apurement de ce passif.
Le bruit court déjà selon lequel des puissances économiques du régime déchu financent plusieurs partis politiques pour noyauter le nouveau système émergent. Un fait est sûr : ils sont confortablement installés et plus ou moins visibles. Devons-nous faire avec et pouvons-nous faire sans ? Les éradiquer est impossible sans une violente chasse aux sorcières qui n'est pas dans la culture des Tunisiens. Les contourner paraît difficile puisqu'ils sont au cœur de notre économie et qu'on le veuille ou non ils ont participé et participent au développement de celle-ci. Alors il nous reste le choix de nous réconcilier avec ce passé morbide pour protéger notre avenir.
La justice continuera son chemin et nous devons continuer le nôtre. Oui notre chemin sera long mais nous avons déjà pris le risque de nous engager dans une certaine voie. Nous avons le choix de ne plus faire marche arrière et surtout de ne plus laisser le champ libre à de mauvaises herbes qui étouffent les jeunes pousses tunisiennes qui ne demandent qu'à participer à sa mise en culture.
Cessons de nous leurrer et avançons lentement même en boitant pendant quelque temps. Pour assurer notre souveraineté acceptons certains compromis, mais cela ne nous empêche pas de rester vigilants et de continuer à tenir la main de ceux qui partagent nos valeurs civiques. Alors allons voter pour la réconciliation.


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