Le parti propose un docLe Parti des forces du 14 janvier 2011 a proposé un document de réconciliation entre le citoyen Le Parti des forces du 14 janvier 2011 a proposé un document de réconciliation entre le citoyen et l'agent de l'ordre intitulé "Ramadan de la révolution". Le document, qui comporte 13 articles, vise à résoudre les différends qui se posent dans la relation entre l'agent de sécurité et le citoyen après la révolution. Ce document a été présenté, lors d'un meeting du parti, tenu à Bir Ali Ben Khalifa dans le gouvernorat de Sfax. Le document considère notamment que les différends et les dommages subis par les citoyens avant comme après la révolution ne sont que les résultantes des pratiques de l'ancien régime et une conséquence naturelle de la révolution qui, à l'image de toutes les révolutions, s'accompagne de dérapages sécuritaires et sociaux. Le document invite également les services de sécurité à s'expliquer sur ce qui s'est passé durant les événements de janvier 2011 et à informer les citoyens sur les règles qui régissent le travail des forces de l'ordre en pareilles circonstances. Un appel a été adressé au ministère de l'Intérieur afin qu'il présente officiellement des excuses aux citoyens pour les dépassements commis par certains agents de l'ordre et recommande la création d'un fonds de compensation des dégâts provoqués lors des événements en raison de comportements sécuritaires. Le document propose d'autre part la constitution d'une commission spécialisée qui recenserait les dégâts subis par les citoyens durant la révolution, de libérer tous les agents de l'ordre accusés à tort et appelle le gouvernement et par conséquence le ministère de l'Intérieur à assainir l'appareil sécuritaire. Le document élaboré par le Parti des forces du 14 janvier a été adressé au Premier ministère, au ministère de l'Intérieur, à la Ligue tunisienne des droits de l'Homme, au ministère des Affaires sociales, à la Commission nationale d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation et au ministère de la Justice afin que ce document soit adopté en tant que plate-forme de réconciliation entre le citoyen et les agents de sécurité.