Les trains de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (Sncft) ont repris, hier, leur activité normale, après un arrêt de travail de deux heures en raison de la grève observée par les agents de la société pour protester contre la détention, dans un poste de police de la capitale, de certains de leurs collègues. Selon le chargé de la communication au ministère de l'Intérieur, "trois agents de la Sncft à bord d'une voiture de service ont importuné une femme qui s'est avérée être un agent de sécurité". Les agents de la Sncft ont été conduits au poste de police pour l'établissement d'un procès-verbal. "Les conducteurs de train ont alors décidé d'observer une grève pour protester contre l'arrestation de leurs collègues", a indiqué M. Mouldi Zouari, directeur central chargé du trafic grandes lignes à la Sncft. L'arrêt de travail intervenu en pleine heure de pointe a provoqué un grand désordre à la gare Barcelone de Tunis et empêché près d'un millier de voyageurs de rentrer chez eux. Les trains ont repris leur service après la libération des agents de la Sncft.