Pollution de la plage de Slimane : analyses en cours après la découverte de poissons morts    Alerte rouge pour les PME industrielles en Tunisie : la moitié menacée de disparition    Secousse de magnitude 3,2 enregistrée à Gafsa    La JSK terrassée par l'ESZ : La défense, un point si faible    Ballon d'Or 2025 : à quelle heure et sur quelle chaîne voir la cérémonie    L'ESZ s'impose avec brio à Kairouan : Rachat fracassant    Coupe de la CAF – l'ESS rentre avec un but de retard de Tanzanie : Une fin de match manquée    105 000 visas Schengen délivrés aux Tunisiens en 2024 avec un taux d'acceptation de 60 %    Alerte météo : Pluies orageuses et grêle prévues jusqu'à 70 mm en Tunisie !    Retrouvé en Libye après une semaine de terreur : le bateau de migrants tunisiens disparu    Port de Radès : saisie de drogue et arrestations dans les rangs de la douane    Clôture du festival du film de Bagdad: Le film tunisien « Soudan Ya Ghali » remporte le prix du meilleur documentaire    Reconnaissance de l'Etat palestinien : une réaction aux dérives de Netanyahou, selon Ahmed Ounaies    Pluies diluviennes en Espagne : un mort, transports aériens et ferroviaires paralysés    Grève générale en Italie contre l'agression à Gaza : « Que tout s'arrête... la Palestine dans le cœur »    Mardi prochain, le 1er du mois de Rabi Ath-thani 1447 de l'hégire    Cybercriminalité : Le Ministère de l'Intérieur passe à l'offensive !    À quoi ressemblera le tourisme tunisien en 2030 ?    Séisme de magnitude 4,8 frappe la mer Egée en Turquie    Intempéries en Tunisie : appels à la vigilance sur les routes du nord et du centre    Hasna Jiballah plaide pour un accès facilité des sociétés communautaires au financement    Arrêt de production et pertes : Les Ciments de Bizerte au bord du gouffre financier    Les barrages tunisiens en chiffres    Ordre des avocats : Sofiane Belhaj Mohamed élu président de la section de Tunis    Visas pour la France : des procédures encore complexes pour les Tunisiens    Saint-Tropez sourit à Moez Echargui : titre en poche pour le Tunisien    Ordre des avocats, Anne Guéguen, Alzheimer …Les 5 infos du week-end    Des drones signalés en Méditerranée au-dessus de la flottille Al Soumoud    Pollution marine à Soliman : une mer jaune et des poissons morts sèment l'inquiétude    Le ministre des Affaires Etrangères participe à la 80eme session de l'Assemblée Générale des Nations Unies à New York    Incident sur le terrain : Gaith Elferni transporté à l'hôpital après un choc à la tête    Visas Schengen : la France promet des améliorations pour les Tunisiens    Anne Guéguen : c'est un devoir moral et politique de reconnaître la Palestine    Maher Medhioub tire à boulets rouges sur Mziou, Abbou et Mahfoudh    Zaghouan : un groupe belge claque la porte sans crier gare, 250 salariés en détresse    Dernier rappel : Déposez votre deuxième tranche d'acompte avant le 25 septembre !    Eclipse de l'Equinoxe: un spectacle rare à ne pas manquer dans l'hémisphère sud !    Le Royaume-Uni s'apprête à reconnaître l'Etat de Palestine    L'Italie adopte une loi pionnière sur l'intelligence artificielle    Moez Echargui en finale du Challenger de Saint-Tropez    Cinéma : Dorra Zarrouk et Mokhtar Ladjimi sous les projecteurs du Festival de Port-Saïd    La pièce de théâtre tunisienne « Faux » triomphe en Jordanie et remporte 3 prix majeurs    Youssef Belaïli absent : La raison dévoilée !    Sfax célèbre l'humour à l'hôtel ibis avec ibis Comedy Club    La Bibliothèque nationale de Tunisie accueille des fonds de personnalités Tunisiennes marquantes    Fadhel Jaziri: L'audace et la norme    Mois du cinéma documentaire en Tunisie : une vitrine sur le cinéma indépendant et alternatif    Fadhel Jaziri - Abdelwahab Meddeb: Disparition de deux amis qui nous ont tant appris    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Le référendum : démocratisation ou perturbation du processus transitoire ?
Publié dans La Presse de Tunisie le 27 - 09 - 2011


Par Mohamed Lahbib STA
Depuis quelque temps, la scène politique à Bizerte vit un état de fébrilité intense. Elle est d'autant plus fiévreuse que l'échéance électorale du 23/10 approche à pas de géant. Et comme pour l'électriser davantage, un nouveau sujet surgit au milieu de cette frénésie, laissant le champ libre à maintes interprétations, pour le moins diverses, mais très souvent peu convaincantes.
Sans trop de détails, nul doute, la technique du référendum est l'un des attributs fondamentaux des régimes réellement démocratiques. On y a recours toutes les fois que l'intérêt supérieur du pays l'exige (révision de la Constitution, promulgation d'une nouvelle loi fondamentale, ou adoption d'un traité, etc.).
Malheureusement, celui dont il est question, aujourd'hui, suscite beaucoup d'interrogation. De plus, il est loin d'obtenir l'accord de tous les partis de la classe politique.
Cependant, il est bon d'y avoir recours, pour plus de démocratie, mais il est encore mieux de l'utiliser à bon escient, pour permettre au citoyen de participer à l'exercice du pouvoir.
Paradoxalement, en dépit de son caractère démocratique, le référendum pourra comporter certains dangers, entre autres celui de légitimer un régime dictatorial, surtout lorsque le Parlement se trouve dominé par un parti unique, ou soumis à l'alliance de plusieurs nouveaux partis issus de milieux douteux. C'est pour cette raison que dans certains pays occidentaux, le référendum ne jouit pas d'un grand prestige (lire L'histoire de France, chapitre Napoléon).
Déjà, neuf mois après le déclenchement de la révolution du 14 janvier, le fait saillant, c'est sans conteste la multiplicité des partis, et les discussions doublement chaudes sur le petit écran. Quant à moi, je crois fermement que créer des partis, à l'heure de la liberté et de la délivrance, ce n'est, certes, pas chose savante. Il s'agit maintenant d'être fidèle aux valeureux martyrs qui baignent désormais dans le bonheur éternel. La dictature est morte, ou sur le point de l'être, la démocratie simulée aussi. Il faut, enfin, hâter, sans bavure, le passage à la légitimité constitutionnelle. Car la Tunisie post-révolution n'admet plus de retard. Ensuite, viendra le moment de parler utilement de référendum, qu'il soit précoce ou tardif. Ni trop tôt ni trop tard.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.