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Oui, l'Ishmn sert à quelque chose !
Opinions
Publié dans La Presse de Tunisie le 28 - 09 - 2011


Par Abdessalem BEN HMIDA*
Un article publié par le journal La Presse du 23 septembre 2011, intitulé «A quoi sert l'Institut supérieur d'histoire du mouvement national‑?», signé par un chercheur permanent, vient compléter le travail de diffamation entamé dans un article consacré à la même institution le 4 juin par ce quotidien et suivi d'un ensemble de mensonges véhiculés par un autre quotidien en langue arabe.
N'est-il pas pour le moins étonnant, qu'après avoir touché plus de 20 ans de salaires, sans compter les nombreux à-côtés, le chercheur soit encore en train de se poser la question de savoir de quelle utilité est l'institution qui lui fournit en plus un bureau équipé et autres accessoires ? Il est vrai que cette personne n'a pas encore publié une thèse de troisième cycle, soutenue il y a de cela une trentaine d'années. Combien de salaires faut-il encore lui verser pour qu'elle puisse produire un travail consistant, car à ma connaissance, elle n'a publié aucun livre. Ce qui surprend, d'autant plus qu'elle a obtenu le grade de professeur de l'enseignement supérieur.
En tant que directeur depuis trois ans, je suis ravi du fait qu'elle s'est enfin décidée à s'intéresser à l'Ishmn car elle est connue pour fréquenter les locaux d'une institution étrangère avec une assiduité que je ne retrouve pas au campus de La Manouba. Elle s'absente, sans prévenir, plus de deux mois l'été, puis ses visites à l'Ishmn deviennent espacées.
Quand on s'est permis de ne publier aucun ouvrage, même pas une thèse de troisième cycle pour laquelle on n'a pas d'ailleurs obtenu la mention très bien, tout en étant dispensé de l'enseignement, n'est-il pas plus prudent de faire profil bas et d'éviter de s'attaquer aux personnes qui ont consacré leur vie à l'enseignement et à la recherche‑?
L'accusation d'absence de programme étonne toute personne de bonne foi puisqu'il suffit de consulter le document portant sur les activités prévues et distribué au début de l'année universitaire 2008-2009 pour le prouver. L'administration a exigé et obtenu des programmes de quatre ans. La première conférence qui a suivi la nomination du directeur actuel a porté sur une lecture de l'histoire du mouvement national, ce qui implique la possibilité d'autres lectures et ferme la porte à toute prétention à écrire une histoire officielle. La pluralité des approches a été proclamée haut et fort à telle enseigne que tout visiteur de l'institution sait qu'on y trouve plusieurs sensibilités allant des bourguibistes aux yousséfistes, et j'en passe.
En trois ans, l'Ishmn a publié quatre thèses de chercheurs permanents qui ont, avec d'autres collègues, pu également faire paraître les numéros 13, 14 et 15 de la revue Rawafid. La matière pour le numéro 16 est prête ainsi qu'une table des 15 numéros.
Deux colloques internationaux ont été organisés dont l'un en collaboration avec l'Ipsi. Plusieurs journées d'études ont permis de renforcer les liens entre l'Ishmn et les enseignants des différentes universités du pays. La liste des publications est disponible et tous les ouvrages ont été imprimés à l'Imprimerie officielle en prévision des insinuations de personnes malintentionnées.
D'autre part, la dame qui a rédigé l'article a commencé par se plaindre de l'absence d'élections pour le choix du directeur. Pourtant, les positions des uns et des autres étant connues, elle sait pertinemment qu'en cas d'élections, elle disposerait seulement de trois voix, en plus de la sienne, dont celle du seul chercheur permanent n'ayant pas soutenu de thèse de doctorat.
L'autre allié qui a déjà déversé son fiel et colporté ses mensonges dans un article du 14 juin, comme par hasard à la veille du démarrage du concours d'agrégation d'histoire dont le jury était présidé par le directeur de l'Ishmn qu'il ne cesse de diffamer, est connu pour s'être proclamé, entre autres, membre d'une commission nationale formée en 2003 à laquelle il n'a jamais appartenu. Il s'est également autoproclamé expert dans une spécialité sans disposer de diplômes l'attestant, et j'en passe.
Il me paraît donc difficile de miser sur ces personnes pour la relance de cette institution d'autant plus que bien que la décence m'impose de ne pas divulguer l'âge de cette dame, il est évident qu'à son rythme actuel de travail, même la publication d'un livre consistant d'ici sa retraite me paraît relever du domaine de l'utopie.


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