Le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt) a fait part, dans un communiqué, hier, de son rejet total de toute forme d'agression contre les établissement de presse et des menaces contre leurs travailleurs. Evoquant la tentative d'agression contre les locaux de la chaîne de télévision "Nessma TV" à la suite de la diffusion du film franco-iranien "Persepolis", Le Snjt souligne son soutien au droit de protester et de manifester pacifiquement, loin de toute forme de violence et d'extrémisme. Le Snjt dénonce, d'autre part, l'action menée pour la fermeture de la société de production "Cactus" et de la chaîne TV "Attounissia", appelant les autorités à "traiter sur le même pied d'égalité toutes les entreprises de presse, sans discrimination". Le Syndicat a, par ailleurs, appelé à accélérer la promulgation du Code de la presse, avant l'échéance électorale de l'Assemblée nationale constituante. Il relève, dans ce sens, que "l'insécurité, le désordre et la violence sur la scène médiatique" sont les conséquences du vide juridique que connaît le pays, actuellement, en la matière.