L'Instance nationale indépendante pour la réforme de l'information et de la communication (Inric) a tenu, vendredi après-midi, au siège de l'Union générale tunisienne du travail (Ugtt), une réunion de concertation en présence de journalistes, de défenseurs des droits de l'Homme, de magistrats et des représentants de la société civile. Les membres du conseil ont présenté le projet d'article unique qui sera soumis à l'Assemblée nationale constituante et la proposition de son introduction dans le texte de la nouvelle Constitution. Selon un communiqué rendu public, hier, par l'Inric, ce projet prévoit notamment, la consécration de la liberté d'opinion et d'expression et la garantie du droit du journaliste à accéder à l'information et à protéger ses sources. Cette réunion a donné lieu à un échange de vues sur les dispositions légales relatives à la perception de l'Instance nationale indépendante pour la réforme de l'information et de la communication pour «les mutuelles et les sociétés de rédacteurs» en tant que moyen pour encourager les journalistes et les communicateurs à éditer des journaux et des revues, sous forme de «sociétés civiles». La rencontre a, également, permis d'élaborer la position de l'Inric concernant le Code de la presse et de mettre l'accent sur la nécessité d'élargir le débat à ce sujet à l'échelle régionale et nationale, avec la participation des principaux acteurs de la scène médiatique et des différentes composantes de la société civile.