• Durant les neuf premiers mois de l'année en cours, les investissements déclarés dans le secteur des services ont atteint le montant de 811,5 MD, contre 963,7 MD pour les neuf premiers mois de l'année 2010, soit une chute de 15,8%. Août 2011 : déclaration de 598 projets de services d'une valeur d'investissement de l'ordre de 90,3 millions de dinars. Ces projets devraient générer 4.492 nouveaux emplois. Le secteur des services dispose de fortes potentialités de croissance au cours de la prochaine période vu les multiples avantages disponibles. Destinés aux chefs d'entreprise ou aux particuliers, les services ont un rapport quotidien avec d'autres activités. Le transport, les centres d'appel, le recouvrement, l'impression, la création et la prise en charge de sites web sont autant de services dont a besoin un grand nombre de personnes. Les services peuvent être donc considérés comme un trait d'union entre l'entreprise et le marché visé. Plusieurs entreprises confient certaines tâches à des sociétés de services, ce qui leur revient moins cher et avec une garantie de qualité. Le secteur des services demeure donc ouvert pour tous les promoteurs qui veulent investir dans des activités rentables. Dans certaines sociétés de service, les équipements se limitent à un ordinateur et un effectif très léger. L'essentiel est d'assumer convenablement les tâches à leur charge dans les délais impartis. L'installation, la mise à niveau et le suivi du réseau informatique, à titre d'exemple, sont effectués par certaines entreprises sous forme de sous-traitance. L'entreprise en question n'est donc pas obligée de recruter un effectif important pour effectuer des tâches ponctuelles. Le plus rentable est de charger une entreprise spécialisée en réseaux informatiques à cette tâche, qui intervient régulièrement – ou en cas de panne — pour assurer le bon fonctionnement du réseau. L'initiative privée est encouragée Les entreprises environnementales fournissent également des services utiles non seulement pour les entreprises qui disposent de jardins ou celles qui sont situées dans des zones industrielles, mais aussi pour les communes. En effet, ces dernières, du moins certaines d'entre elles, ont recours aux sociétés privées pour effectuer des travaux importants comme l'élagage des arbres, la propreté de la ville et l'entretien des espaces verts. Le secteur des services devrait donc connaître au cours de la période à venir une expansion considérable compte tenu du nombre des diplômés de l'enseignement supérieur qui cherchent à investir dans des activités rentables en comptant sur l'initiative privée qui est encouragée. De toutes les façons, au cours des neuf premiers mois de l'année en cours, les investissements déclarés dans le secteur des services ont atteint 811,5 MD, contre 963,7 MD pour les neuf premiers mois de l'année 2010, soit une chute de 15,8%. Même le nombre des projets déclarés a dégringolé de 7% pour passer de 5.650 à 5.256 projets. Au terme de cette année, une idée plus précise sera disponible au sujet des investissements dans le secteur des services qui continue malgré tout à réaliser des performances sur la base de la stabilité économique et sociale. Les chiffres disponibles sont, tout de même, rassurants dans la mesure où, au cours du mois de septembre 2011, les services de l'Agence de promotion de l'industrie et de l'innovation ont enregistré la déclaration de 598 projets de services d'une valeur d'investissement de l'ordre de 90,3 millions de dinars. Ces projets devraient générer 4.492 nouveaux emplois. Au cours du mois d'août de la même année, le nombre de projets déclarés n'était que de 550 projets d'une valeur de 54,8 MD, ayant généré 2.641 emplois au cours du mois d'août de cette année. Cette progression montre clairement que les promoteurs sont de plus en plus intéressés par l'exploitation des opportunités offertes dans ce domaine, et ce, dans toutes les régions du pays. D'ailleurs, les investissements déclarés ont augmenté de 64,8% et le nombre d'emplois a enregistré une croissance de 70,1% au cours du mois de septembre de cette année. La Tunisie dispose déjà d'une certaine expérience dans les services focalisés sur certains domaines à faible valeur ajoutée. Mais au fil des ans, les promoteurs ont intégré des services plus modernes et pointus comme ceux liés aux technologies de l'information et de la communication. Les entreprises étrangères ont commencé à exploiter ce secteur en installant, elles aussi, des unités dans notre pays pour être plus proches des entreprises. Cette tendance de délocalisation pourrait s'accentuer à l'avenir, ce qui rendrait la concurrence encore plus rude. En comparaison avec le mois de septembre de l'année dernière, on constate que les investissements déclarés dans les activités de service ont enregistré un accroissement de l'ordre de 50,2%, soit une valeur d'investissement de 90,3 MD au lieu de 60,1 MD en septembre 2010. Alors qu'au mois de septembre dernier le nombre d'emplois créés a été de 4.492, au cours du mois de septembre, ce nombre n'était que de 2.951, soit une évolution de l'ordre de 52,2%. Dans la plupart des cas, les jeunes promoteurs — fraîchement diplômés de l'université ou des Instituts supérieurs technologiques — sollicitent un crédit après une étude minutieuse de leurs projets. Ils peuvent être accompagnés par les structures d'appui ou faire appel à leur propre compte à un bureau d'études et de management pour examiner et valider toutes les étapes du projet avant de demander un financement. Certains promoteurs ont acquis une expérience dans ce métier – ce qui constitue certainement un plus – et peuvent se lancer dans leurs activités avec des chances réelles de succès, d'autant plus qu'ils disposent déjà d'un portefeuille clients et ont une idée sur les fournisseurs, les problèmes liés au secteur et le marché.