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Quand les horloges s'affolent
Négociations autour du futur gouvernement
Publié dans La Presse de Tunisie le 11 - 11 - 2011

Désormais, les coulisses du futur gouvernement occupent, indiscutablement, à elles et à elles seules seules les devants de la scène politique et médiatique, comme une évidence pourtant si loin d'en être une. Entendu sur nos ondes : ces coulisses sont pressées de rendre au plus tôt la teneur de leurs négociations et de «rasséréner» une opinion suspendue à leurs lèvres en révélant la composition du futur gouvernement dont on omet de dire qu'il sera transitoire, et le nom du futur président dont on oublie qu'il sera intérimaire...
Négocier en coulisses, gagner du temps, préparer du terrain à la future Constituante, soit, mais quelque chose dans l'ampleur précoce et étonnamment impérieuse de ce débat d'arrière-boutique commence à déranger les rouages tout frais, tout fragiles de la pratique démocratique attendue. Tout se fait et se dit comme si le futur gouvernement doit être impérativement désigné dans l'urgence absolue et en dehors du seul cadre légitime que devra lui offrir la Constituante. Si on comprend les sollicitations économiques et sociales immédiates du pays dont beaucoup prétextent, l'on admet beaucoup moins cette précipitation de forme que prennent les nouveaux visages du pouvoir et qui est loin de rassurer sur l'orientation des premiers pas et premières leçon de cette seconde transition démocratique.
Pourquoi Ennahdha, le CPR et Ettakattol n'attendent pas de prendre possession de leurs sièges à la Constituante pour laquelle seulement, ils sont d'abord élus, pour mener l'orchestre de la prochaine étape, dans une conformité d'esprit et de forme aux fondamentaux de notre transition démocratique ? Pourquoi font-ils valoir leur légitimité des urnes en dehors de son contexte juridique fondamental qui est l'Assemblée nationale constituante ?
Rien ne les y oblige certes, comme rien ne le leur interdit : aucun texte, aucune loi, en attendant que la Constituante elle-même adopte ses statuts et détermine ses attributions. Il y a, à peine, pour ceux qui s'en rappellent le souvenir d'une feuille de route appelée « Déclaration de la transition démocratique » que deux d'entre eux ont signée. Outre le CPR qui a rejeté l'accord, Ennahdha et Ettakattol ont, en effet, entériné le 15 septembre dernier un consensus organisant la passation et l'organisation des pouvoirs après le verdict des urnes et dans le seul cadre de la Constituante. Instance qui, si l'on remonte aux premiers temps de la révolution, était la seule légitimité et force de rupture à laquelle le peuple aspirait et appelait, alors en l'absence des leaders et des partis.
Que les tractations politiques partisanes se densifient et se ramifient aujourd'hui jusqu'au partage des portefeuilles en dehors de cette légitimité à laquelle il appartient exclusivement de nommer son propre président, un président pour le pays, un chef de gouvernement, enfin un gouvernement, nous fait risquer une unique occasion au moins: celle de faire respecter le premier et le plus précieux calendrier démocratique qu'il nous sera jamais donné de respecter !


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