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La voie d'une bonne intégration socioéconomique
Femmes et agriculture
Publié dans La Presse de Tunisie le 14 - 11 - 2011

• Organisation de sessions de formation théoriques et pratiques au Centre sectoriel de formation en industries agroalimentaires et à l'Ecole supérieure des industries alimentaires
• Le ministère des Affaires de la femme s'engage, notamment, à fixer une liste des jeunes filles qui peuvent bénéficier de la formation, à prendre en charge leurs frais de transport, de logement et de nourriture et à les assister à acquérir les équipements
— La femme ou la jeune fille rurale a toujours été impliquée dans les travaux pénibles des activités agricoles. Abandonnant l'école très tôt, elle commence à faire les travaux de la terre contre une rémunération qui ne correspond pas souvent à ses efforts. On a recours à ses services lors des semailles et de la récolte. Elle est toujours présente pour marquer sa journée. L'idéal serait d'améliorer le niveau de vie de cette catégorie de la population en améliorant ses compétences grâce à la formation. Des femmes sont même mobilisées afin de vendre des produits agricoles pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui, alors que d'autres travaillent dans des entreprises de transformation pour valoriser les produits agricoles.
Récemment, deux conventions de partenariat dans le domaine de la formation professionnelle et de la valorisation des produits agricoles ont été signées à Tunis, entre le ministère des Affaires de la femme et le Centre sectoriel de formation en industries agroalimentaires et l'Ecole supérieure des industries alimentaires. A la faveur de ce partenariat, la femme est en mesure d'améliorer ses compétences pour donner le meilleur rendement.
Un partenaire à part entière
En effet, il sera possible de promouvoir le partenariat entre les structures publiques et de développer les potentialités de la femme en vue de son intégration socioéconomique. La femme doit désormais être considérée comme un partenaire à part entière capable d'apporter le plus nécessaire dans les travaux agricoles et non pas seulement une roue de secours utilisée pour effectuer des travaux saisonniers. La femme doit se sentir motivée pour ce qu'elle fait et satisfaite pour qu'elle puisse progresser et donner un rendement toujours meilleur.
Ce nouveau partenariat va permettre l'organisation de sessions de formation théoriques et pratiques au Centre sectoriel de formation en industries agroalimentaires et à l'Ecole supérieure des industries alimentaires sur la base d'un programme à mettre en place bien à l'avance. Ce dernier doit définir de façon précise les spécialités demandées et la période de formation qui doit répondre aux besoins exprimés par les différentes zones agricoles. Une fois formée, la femme ou la jeune fille sera en mesure d'assumer sa mission dans les meilleures conditions en bénéficiant, bien entendu, de tous ses droits et avantages.
Le programme est axé sur la formation autour de certains éléments à savoir une formation générale sur les moyens et les techniques de valorisation des produits agricoles, la manière de les transformer en produits alimentaires industrialisés comme le miel, le jus de fruits, l'extraction des huiles. Il s'agit aussi de dispenser une formation dans le domaine de la création de projets locaux et de distribution des produits alimentaires. En fait, la femme est en mesure de prendre l'initiative pour créer son propre projet dans divers domaines rentables comme dans celui de l'apiculture. Elle peut demander – après avoir effectué la formation – un microcrédit de la part des structures de financement pour créer son projet dans sa région et améliorer ainsi son revenu.
Le ministère des Affaires de la femme s'engage – dans le cadre de ladite convention – à fixer une liste des filles qui peuvent bénéficier de la formation. Il prend en charge également leurs frais de transport, de logement et de nourriture. C'est que plusieurs filles habitent dans des régions éloignées du centre de formation et ne peuvent pas faire la navette plusieurs fois par jour. Les avantages fournis devraient les motiver et les encourager à effectuer la formation et à penser à leur avenir professionnel. Le ministère s'engage aussi à assister les bénéficiaires pour l'acquisition des équipements nécessaires liés à leur activité.
Quant aux centres de formation, ils s'engagent à mobiliser les formateurs et à fournir les équipements pour la formation. Ces formateurs sauront, grâce à leurs méthodes, inculquer les connaissances de façon simple et captivante pour ces jeunes filles dont la capacité d'assimilation est différente d'une personne à une autre. La formation sera sanctionnée par des diplômes qui seront attribués aux stagiaires après la réussite dans les épreuves d'évaluation. Le but étant de s'assurer que les apprenantes ont bien assimilé les connaissances qui vont leur permettre d'entrer dans la vie active avec des chances de réussite.


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