Sans club depuis son départ du CSHL, l'ancien technicien banlieusard fait le bilan avec son nouveau club après quatre matches Pourquoi avez-vous dit oui à la proposition de l'ESHS alors que vous en aviez refusé plusieurs autres ? Je ne saurais vous répondre avec précision. La manière avec laquelle les dirigeants de Hammam-Sousse m'ont présenté les choses m'a plu. J'ai vu jouer l'ESHS, je sais que l'équipe n'est pas à sa place. Mais ça reste un gros challenge. Et comme j'aime les défis, j'ai dit oui. Le terrain vous manquait-il ? Pas du tout ! Vous savez, je suis allé voir des matches pendant cette période et le niveau des rencontres de la Ligue 1 ne me donnait pas envie de revenir. Je suis pessimiste pour notre football. Pourquoi ne pas avoir repris un club à l'intersaison? On vous annonçait un peu partout, à l'ESZ, à l'ASK et même au… CSHL Parce que ça ne me disait rien, certains présidents me parlaient d'objectifs sans projet, et me disaient qu'ils n'avaient pas d'argent pour me donner les moyens. C'est du n'importe quoi ! Dans ce cas, je préfère rester chez moi. J'ai été un peu déçu qu'on ne m'appelle que lorsqu'il y a le feu. Les gens aiment les bricoleurs, moi, j'aime la rigueur. Quand j'entraîne, je suis comme au travail, j'aime quand c'est bien fait. Je ne suis pas un tricheur. Vous avez pris en main l'ESHS depuis un mois. Comment pensez-vous redonner de l'élan à une équipe qui va mal ? Je vais essayer de redonner de la joie à cette équipe pour qu'elle arrive à jouer ensemble. Après quatre matches disputés, j'ai remarqué que la mayonnaise n'a pas encore pris et qu'il faut des recrutements ciblés pour que l'équipe redevienne compétitive. Le problème est là, même si on ne repart pas de zéro. Il va falloir trouver très vite des solutions… Je n'ai pas non plus l'impression que les joueurs ont été très mauvais, sauf face au CAB et à l'ESBK quand on a perdu. J'ai parlé aux joueurs et nous avons remis certaines choses en place. Avez-vous parlé aux responsables du club ? Les dirigeants ont déjà résilié les contrats de dix joueurs. Maintenant, il va falloir en recruter d'autres. J'ai déjà établi une liste des joueurs susceptibles de redonner un nouvel élan à l'ESHS. Je suis confiant.