• Un programme pilote des achats publics durables a été mis en œuvre avec l'appui du Pnue et de l'UE pour la période s'étalant de 2009 à 2011 • L'orientation est pour les appareils les moins polluants et qui consomment moins d'énergie, comme les climatiseurs, les réfrigérateurs et autres appareils relevant du petit électroménager La Tunisie est appelée à acquérir du marché extérieur, chaque année, des quantités importantes de produits de consommation et de biens pour satisfaire une demande de plus en plus grande. Changement de mode de consommation oblige et compte tenu des tendances, de nouveaux produits sont mis sur le marché, qui ne prennent pas toujours en considération certains paramètres comme ceux qui concernent l'environnement. A titre d'exemple, il est préférable d'acheter des produits biodégradables et des emballages, cartons ou papier recyclable plutôt que des paquets fabriqués en matière immuable qui pollue l'environnement. Il faut donc toujours opter – quand cela est possible – pour les produits recyclables, transformables, biodégradables ou autres. Dans le domaine de l'énergie, l'orientation est pour les appareils les moins polluants et qui consomment moins d'énergie comme les climatiseurs, les réfrigérateurs et autres appareils relevant du petit électroménager. Le souci étant de préserver l'environnement et la qualité de l'air en évitant dans la mesure du possible les émissions de gaz dans le cadre de la lutte contre l'effet de serre et le changement climatique. Appareil reconnu comme dangereux Un rôle important incombe donc aux services publics – et même privés – compétents lors des achats qui doivent se caractériser par la rigueur dans la sélection afin de mettre à la disposition des consommateurs des produits sains et peu énergivores. Le secteur privé endosse, lui aussi, une responsabilité dans les achats à faire pour éviter tout impact négatif à l'environnement lors de l'utilisation des appareils ou matières importées. En plus des achats massifs destinés au public, il y a des achats destinés aux entreprises privées et des achats publics qui doivent tous se distinguer désormais par leur durabilité. Plus question, en effet, d'importer tout produit ou appareil reconnu comme dangereux pour l'environnement surtout si le choix est possible. D'ailleurs, la tendance dans le monde est pour le développement durable et les producteurs, dans leur majorité, ont adhéré au mouvement écologique en adaptant leurs moyens de production dans ce sens. A noter que les achats publics durables couvrent tous les types d'achats. Ces derniers sont destinés aussi aux structures publiques, qui ont besoin de produits divers pour satisfaire leurs besoins en biens, services et même travaux. Les normes doivent être respectées pour réduire les effets négatifs de ces produits sur le milieu naturel qui concerne tout le monde et doit donc faire l'objet d'une préservation collective englobant les pouvoirs publics, les professionnels mais aussi les citoyens quelle que soit leur activité. D'ailleurs, un programme pilote des achats publics durables a été mis en œuvre pour la période s'étalant de 2009 à 2011. Mis en application, actuellement, au niveau des pays en voie de développement ou émergents, ce programme concerne aussi la Tunisie qui a toujours manifesté – au niveau officiel du moins – son intérêt pour les technologies propres et la préservation de l'environnement sans toujours parvenir à atteindre les objectifs fixés. En tout cas, le programme en question a été mis en œuvre avec l'appui du Programme des Nations unies pour l'Environnement (Pnue) et la Commission européenne dans le but d'aider les entreprises publiques à mettre en place un système de production et de consommation durable et non polluant. L'investissement à consentir dans ce domaine serait rentabilisé à terme en préservant les ressources naturelles pour en faire profiter pleinement les générations actuelles et futures. Des objectifs précis ont été d'ailleurs définis en vue d'utiliser les produits, matières et équipement acquis sans causer des préjudices dans le milieu. Il s'agit aussi de développer les activités dans les domaines économique et social, de promouvoir les investissements dans les systèmes de production écologiques et de développer les cadres réglementaires des marchés publics. C'est un grand chantier nécessitant l'implication de toutes les parties prenantes pour asseoir une nouvelle culture qui rompt définitivement avec les réflexes du passé qui font fi de la maîtrise de l'énergie, de la protection de l'environnement...