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La relance pourrait venir du Sud
Perspectives d'exportation et d'investissement — Marché africain
Publié dans La Presse de Tunisie le 10 - 01 - 2012

•Les entreprises africaines souffrent d'un manque de compétitivité de l'ordre de 20% par rapport à la moyenne mondiale
•Par leur connaissance accrue des marchés africains, les entreprises tunisiennes sont en mesure de dénicher les meilleures opportunités d'investissement
•Les opérateurs tunisiens seront appelés à développer des synergies, en conjuguant leurs expertises et leurs efforts, afin de mener à bien leur rôle de trait d'union entre l'Afrique et l'Europe
Une crise financière mondiale conjuguée à une morosité sans précédent des marchés européens et ensuite une année, 2011, marquée par les effets collatéraux de la révolution, autant d'éléments qui ont pesé lourd sur les entreprises tunisiennes. A l'image du pays, en 2012, la majorité des entreprises traverseront une phase de transition. En difficultés financières, les chefs d'entreprise seront appelés à changer d'orientation et à rechercher de nouvelles issues, à l'export comme à l'import, pour espérer générer des bénéfices et relancer leurs activités. En effet, le Sud, locomotive de la croissance mondiale, sera une destination privilégiée permettant de compenser le déficit du commerce avec le Nord. Et des pays du Sud gagnent du terrain dans le classement des puissances mondiales, à l'instar du Brésil, en sixième position, devançant le Royaume-Uni. Certains experts relèvent même que le volume des échanges commerciaux entre les pays du Sud dépasse celui entre les pays avancés. Mieux encore, les fonds des pays émergents constitueront un potentiel remède pour les crises des dettes souveraines des pays du Nord.
Valoriser la destination africaine
Les mutations économiques récentes ont mis en exergue trois blocs économiques, à savoir un bloc asiatique, un bloc américain (nord et sud) et un bloc Euro-med-africain. Dans ce dernier bloc, l'accès aux marchés du continent noir ne peut s'envisager que dans une logique de partenariat global. A cet égard, le Maghreb et notamment la Tunisie peuvent jouer le rôle de pisteur. D'ailleurs, par leur connaissance accrue des marchés africains, les entreprises tunisiennes sont en mesure de dénicher les meilleures opportunités, et par la suite inviter les opérateurs européens, et les partenaires classiques, à des partenariats ciblés et sélectifs. Les opérateurs tunisiens seront appelés à développer des synergies, en conjuguant leurs expertises et leurs efforts, afin de mener à bien leur rôle de trait d'union entre le nord et le sud.
De même, les entreprises nationales pourraient aisément s'installer dans les pays africains. D'après un expert de l'Organisation des Nations unies pour le développement de l'industrie, les entreprises africaines souffrent d'un manque de compétitivité de l'ordre de 20% par rapport à la moyenne mondiale.
Réservoir du monde, l'Afrique manque de moyens humains, financiers et technologiques pour assurer un développement soutenu de son tissu industriel. Dans ce cadre, une approche basée sur le partenariat commercial intra africain permettra de renforcer les échanges entre les pays du continent et lutter, ainsi, contre une concurrence asiatique de plus en plus agressive.
Toutefois, il convient de préciser que les entreprises feront face à une complexité des législations en matière douanière, fiscale, commerciale.
Les banques, partenaires de choix
Les banques, principaux bailleurs de fonds, pendant cette période critique, sont appelées à soutenir les entreprises et surtout celles en difficultés et accompagner les plus performantes dans leurs efforts d'investir le marché africain.
Pour ce faire, elles doivent rompre avec des pratiques handicapantes. Pour doper la dynamique des entreprises, elles devront raccourcir le délai de traitement des dossiers, assouplir leurs conditions de financement et de garanties et accélérer la mise en œuvre de produits financiers mieux adaptés à ces nouvelles orientations. Plus généralement, il est grand temps de réformer les institutions financières et bancaires pour assurer un accompagnement positif des entreprises. Techniquement, pour relancer l'économie, il convient d'orienter les crédits, entres autres produits financiers, vers les secteurs productifs, exportateurs et créateurs de richesses, plutôt que les accorder à des fins de consommation, généralement des produits importés. A cet égard, la fusion des banques publiques permettra d'atteindre une taille critique favorable au développement des affaires à l'étranger.
L'Etat, pour sa part, est appelée à renforcer l'effort des banques pour alléger la charge de l'entreprise en difficultés. Mieux encore, l'aider à retrouver, rapidement, une relance dont les fruits auront un impact économique mais aussi social.


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