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La Bad acceuille la rencontre de la Facilité africaine pour les petites et moyennes entreprises Les bailleurs de fonds se penchent sur le financement des PME en Afrique
Tunis, le 12 janvier 2005 Des représentants d'institutions de développement, de banques commerciales et d'organisations du secteur privé se sont réunis à Tunis pour se pencher sur la question du soutien aux petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique. La rencontre de deux jours de la Facilité africaine pour les petites et moyennes entreprises est consacrée au thème : Construire en partenariat les maillons manquants dans le financement des petites et moyennes entreprises en Afrique.
Cet événement, ouvert par le vice-président pour les opérations Théodore Nkodo, a rassemblé des experts d'institutions de développement multilatérales et bilatérales dont la Banque mondiale, le Bureau international du travail (BIT) et la Banque européenne d'investissement (BEI), ainsi que des représentants de banques commerciales et d'entreprises privées telles que le britannique Barclays et la société de gestion financière tunisienne Tuninvest.
Les experts ont relevé que les économies africaines étaient largement tributaires des petites et moyennes entreprises (PME) en termes de croissance et de création d'emploi alors que les PME souffraient d'un important manque d'investissement qui freine leur développement. Les participants ont identifié les obstacles au financement des projets des PME par les institutions bancaires. L'insuffisance de la capacité administrative et de gestion des PME ainsi qu'un coût d'investissement des projets accru par le facteur de risque et le manque d'informations sur ces entreprises constituent les raisons essentielles de la réticence des banques à investir dans les PME.
Afin de surmonter ces problèmes, l'élément clé pour encourager l'investissement des PME en Afrique est la réduction du risque financier de l'investissement des projets des PME, a affirmé M. Andreas Antoniou, directeur du département de la finance internationale et des marchés des capitaux au Secrétariat du Commonwealth. Dans cette optique, partager le risque en développant des synergies entre les systèmes bancaires locaux, les banques multilatérales de développement et les gouvernements donateurs est primordial. Une étroite coopération entre les institutions de développement, les banques institutionnelles et commerciales, acteurs publics et privés est également indispensable, a-t-il ajouté. Tout comme il est important d'associer le soutien financier à un soutien en formation et gestion et de réduire le risque et le coût de l'investissement.
M. Naceur Bourenane, du département du secteur privé de la BAD, a souligné l'importance du partage des connaissances issues des expériences des partenaires de développement et des projets internationaux. La centralisation des informations sur le financement des PME par ces partenaires dans une base de données commune a été suggérée afin de renforcer la coopération dans ce domaine.
Nouvelle stratégie de la BAD pour le développement du secteur privé
En 2004, une nouvelle stratégie de la BAD pour le développement du secteur privé a été approuvée par le Conseil d'administration. Elle vise à renforcer le climat des affaires, les infrastructures socio-éducatives et le secteur financier aussi bien au niveau financier qu'en termes de capacités techniques. Développer une véritable culture de l'entreprenariat est un autre de ses buts majeurs.
Dans le cadre de cette nouvelle stratégie, la Banque a initié deux programmes importants :
Programme de Franchisage. Le premier pays à bénéficier de ce programme en faveur du développement est l'Afrique du Sud. Programme La femmes africaine dans la PME. Ce programme assiste et promeut la femme africaine dans les PME génératrices de croissance.