• Prospection de nouveaux créneaux et de nouveaux marchés à l'export • La priorité devrait être donnée à l'exportation des services Soucieux de mieux répondre aux attentes des exportateurs et à leurs interrogations, le Cepex organise depuis mardi ses journées portes ouvertes respectivement à Tunis (10 janvier), à Sousse (11 janvier) et à Sfax (12 janvier). Ce rendez-vous annuel qui réunit les représentants du Cepex à l'étranger avec les opérateurs des différents secteurs, vise surtout, précise M.Abdellatif Hmam, P.-d.g. du Cepex, à compléter le travail qu'effectuent les représentants à l'étranger, ainsi qu'à évaluer ce qui a été fait au cours de l'année écoulée Ces rencontres permettent, également, d'offrir aux exportateurs une idée sur les marchés qu'ils veulent toucher. M.Hmam note, par ailleurs, que l'objectif final est de participer à la relance de l'économie en renforçant les exportations d'autant plus qu'il s'agit là de la seule activité qui n'a pas été affectée en 2011 et qui a enregistré une augmentation en valeur de 7%. M. Habib Ben Dhiafi, représentant du Cepex à Rotterdam, attire l'attention sur les potentialités de ce marché qui demeure encore sous-exploité par les exportateurs tunisiens, et note, à ce propos, que la Hollande est le septième importateur mondial et le quatrième de l'UE. De son côté, M.Youssef Bayoudh, représentant à Moscou précise que le marché russe est un marché important et que la valeur des exportations tunisiennes sur la Russie est de l'ordre de 25 millions de dinars. Il ajoute, par ailleurs, que les efforts actuellement déployés visent à diversifier les produits offerts tout en renforçant l'exportation des produits agro-alimentaires, textile et habillement et IME. M. Habib Hammami, représentant du Cepex à Benghazi, rappelle que la Libye est, incontestablement, un marché stratégique de la Tunisie et que la priorité devrait être donnée à l'exportation des services d'autant plus qu'il y a de nouvelles niches à exploiter. M.Riadh Bezzarga, représentant du Cepex à Alger, note, enfin, que le marché algérien est un marché à fort potentiel du fait que c'est un pays qui affiche une forte croissance et qui n'est pas un grand producteur. Il ajoute que tous les secteurs peuvent être développés sur ce marché et que le problème qui persiste réside dans le fait que l'exportateur tunisien ne parvient toujours pas à comprendre ce marché et ses spécificités. S'agissant des secteurs qui pourraient être développés sur ce marché, il cite, entre autres, celui du bâtiment et des matériaux de construction.